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vAiiC2c. 1Les termes ne manquent pas pour caractériser la prétendue ressemblance entre les deux îles que sont La Réunion et l’île Maurice. Quels caractères peuvent justifier ce traitement parfois davantage légitimé par la proximité » kilométrique 220 km au sein de l’océan Indien [1] ? Leur taille sensiblement identique 2 500 km2 pour La Réunion, 1 850 km2 pour l’île Maurice va dans le même sens. Pourtant ces deux îles au statut différent l’une départementalisée et donc dépendante d’une métropole, l’autre État indépendant s’inscrivent dans des logiques et des devenirs Réunion et l’île Maurice dans le Sud-Ouest de l’océan IndienLa Réunion et l’île Maurice dans le Sud-Ouest de l’océan IndienCouleurs du Sud-Ouest de l’océan Indien2Sans occupation humaine antérieure à la colonisation qui commence au XVIe siècle, l’île Maurice et La Réunion sont successivement peuplées par des vagues de migrants venus pour la plupart des terres voisines de l’océan Indien. La composition actuelle de la population en témoigne et des similitudes apparaissent entre les deux entités. 3La composition de la nombreuse population mauricienne 1,2 million d’habitants est plus aisée à saisir. Les Indo-Mauriciens, terme qui désigne les populations originaires » depuis la seconde moitié du XIXe siècle de ce qu’était alors l’Empire des Indes, représentent 68 % des habitants. Tous descendent des coolies, engagés volontaires » mis au service des colonisateurs britanniques pour leurs possessions. Mais il s’agit de populations aux confessions religieuses différentes près de 50 % de la population de l’île Maurice est de confession hindoue,un peu plus de 15 % a l’islam pour religion,le reste des Indo-Mauriciens sont de confession tamoule ou autre déclinaisons hindoues, voire catholique convertis à la suite de l’action du Père Laval au XIXe siècle.Les Créoles 27 % des Mauriciens sont aujourd’hui les populations noires ou métissées aux lointaines origines malgaches, mozambicaines… arrivées au cours du XVIIIe siècle en tant qu’esclaves au service de grands propriétaires descendants de ces derniers, auxquels se sont ajoutés des migrants originaires d’Europe de France principalement jusqu’au XIXe siècle, représentent 2 % de la population et sont désignés comme Sino-Mauriciens constituent les 3 % La Réunion [2], le fort métissage ajoute une complexité supplémentaire à la diversité des Cafres, terme qui désigne des Noirs, représentent plus de 33 % de la population, sans être l’équivalent des Créoles mauriciens les origines en sont plus diverses, liées également aux colonies africaines françaises. Surtout, ce groupe inclut des populations métissées avec des ascendants blancs ou deuxième population en termes d’importance est constituée par les Blancs, descendants de colons 25 % ou métropolitains récemment installés 5 %.Les populations indiennes sont sensiblement équivalentes 25 % et originaires de l’Empire des Indes selon des logiques identiques à celles de l’île descendants chinois sont 5 % et les Indo-Musulmans improprement appelés Zarabes, 5 %.À l’exclusion des populations blanches, les logiques régionales » expliquent largement le peuplement de ces îles. S’agit-il pour autant de populations soudées ? Le fort métissage réunionnais déjà relevé montre les échanges entre groupes. A l’inverse, le terme de communalisme » désigne à l’île Maurice la fragmentation sociale sans être spatiale entre communautés ethnico-religieuses – on serait tenté d’appeler communautarisme cette réalité. Ce fonctionnement de la société induit une ouverture réduite de chaque communauté envers les autres. La communauté hindoue majoritaire domine la vie politique en grande partie, les administrations et une part de la haute vie économique, où les Blancs restent dominants et les Sino-Mauriciens de plus en plus affirmés. En février 1999, le décès en prison d’un chanteur créole dans des conditions obscures a engendré une montée de violences par les Créoles dans plusieurs lieux de l’île [3]. Il ne s’agit pourtant pas de racisme et les autorités politiques cherchent à gommer – sans grand succès – cette situation antérieure à l’indépendance 1968 et à ses troubles inter-communautaires. Les discours sur une Nation mauricienne sont nombreux, ce que l’hymne national le Motherland veut bâtir en proclamant As one people, as one Nation ». Rien de tel à La développement inégal aux fondements divergents4Un universitaire réunionnais a calculé [4] ce que serait l’IDH de La Réunion 0,870 0,942 pour la France métropolitaine. Les retards réunionnais par rapport à la métropole résident davantage dans les différentiels économiques avec un PIB/habitant deux fois inférieur à celui de la métropole que dans le niveau scolaire et sanitaire. C’est dire la présence française dans ce département d’outre-mer qui, comme ses semblables, est décrit comme sous perfusion » du fait des transferts d’argent public massifs de métropole. Ces flux prennent deux formes. Le soutien à la population inemployée se pose avec acuité, le taux de chômage s’élevant à 28,9 % de la population active fin 2010. La part de la fonction publique est de 30,4 % de l’emploi salarié total 20,3 % en Métropole et est l’une des plus fortes de toute la France. Le double statut de département et de région accroît cette tendance. Les autres secteurs de l’économie s’avèrent en partie dépendants des commandes et des financements publics, à l’image du fort emploi dans le BTP 19 400 emplois en 2008, 13 600 pour l’emploi manufacturier en majorité tourné vers l’agro-alimentaire et la métallurgie. Les emplois dans le commerce sont moins nombreux que ceux de la fonction publique et ceux dans le secteur touristique et de loisirs encore assez limités. C’est dire combien l’économie de l’île dépend des apports financiers de métropole qui en impulsent ses principales dynamiques. Les autres niveaux du développement sont favorisés par le principe d’équité territoriale, pour la question sanitaire [5] comme scolaire. La Réunion est de la sorte le territoire africain où l’espérance de vie est la plus élevée. En revanche, l’indicateur qu’est le taux de natalité montre un décalage réunionnais avec un taux de 18‰ et un indice de fécondité de l’ordre de 2,5 enfants/femme, La Réunion est nettement au-dessus des chiffres de la métropole, et plus encore à ceux de l’île Maurice 1,5 enfant par femme et un taux de natalité de 12‰ [6]. 5Le développement mauricien repose sur des fondements davantage autocentrés, tant pour les initiatives que les capitaux et les décisions. L’île Maurice se classe au 72e rang mondial pour l’IDH, devant le Brésil. D’aucuns ont parlé de miracle » mauricien dans les années 1980, avec la diversification de l’économie sortant du tout-sucrier jusqu’à 95 % des exportations et s’orientant vers l’industrie notamment textile et le tourisme. L’État mauricien – dirigé alors par le Premier ministre Sir Anerood Jugnauth aux initiales SAJ synonymes de développement économique – encourage cette nouvelle orientation économique. Le textile est implanté dans les zones franches à partir de capitaux asiatiques et mauriciens. Ces derniers sont encore plus manifestes dans le tourisme dont les infrastructures hôtelières sont financées par des capitaux issus de la grande industrie sucrière franco-mauricienne parfois associée à des firmes sud-africaines. En visite à Maurice au début des années 1980, Indira Gandhi semble avoir vu juste en parlant d’une grande petite île ». L’État n’est pas qu’un support du développement économique. Il fait profiter à l’ensemble de la population de telles réussites, en particulier dans les domaines scolaire et universitaire. L’île Maurice s’est dotée d’une université autonome placée sous l’égide de grandes universités britanniques pour former son capital humain à des métiers qualifiés dans les hautes technologies. Une Cybercité est progressivement établie pour à nouveau diversifier l’économie en fournissant des locaux à des investisseurs étrangers dans les hautes technologies conception de logiciels ou autres centres d’appels. Les capitaux proviennent d’Europe, d’Asie ou de Maurice avec des groupes sino-mauriciens nouveaux venus. Les conditions de vie se sont améliorées sans le creusement d’un écart dans la composition ethnico-religieuse de la population de l’île MauriceLa composition ethnico-religieuse de la population de l’île Maurice3La composition de la population de La RéunionLa composition de la population de La RéunionProfondes oppositions paysagères et géographie du peuplement6Le pragmatisme du vainqueur britannique sur Napoléon Ier, qui ne souhaitait pas conserver une terre réunionnaise jugée difficile à mettre en valeur pour la canne à sucre, a engendré le devenir séparé des deux îles [7]. En outre, le repérage des espaces centraux et périphériques dans les deux territoires souligne l’absence de similitude originelle entre les deux îles volcaniques. 7Les espaces centraux sont dans les deux cas littoraux. Les littoraux nord et ouest concentrent une grande part des activités réunionnaises la préfecture Saint-Denis, au nord-ouest Le Port et La Possession et, au sud-ouest, Saint-Pierre prolongé vers l’intérieur par le Tampon. La volonté de dynamisme territorial souhaité par l’autorité publique s’y retrouve selon des logiques métropolitaines l’antenne universitaire au Tampon participe de cette volonté de désengorger le territoire nord. Le peuplement et les activités sont donc essentiellement littoraux à La Réunion, en partie bloqués par les reliefs qui délimitent de maigres plaines littorales. 8Il en va autrement dans l’île plate » qu’est l’île Maurice. Si la capitale Port-Louis 140 000 personnes la nuit, le double la journée est littorale, l’axe du développement industriel est intérieur, dans le Plateau central et des villes comme Rose-Hill, Vacoas, Curepipe. L’implantation de la Cybercité en dehors de Port-Louis révèle un polycentrisme urbain connu, par manque de place dans les espaces métropolitains traditionnels. En effet, les villes centrales voient leur développement résidentiel dès le XIXe siècle, pour profiter d’un climat plus frais et sain. Et, malgré un regard davantage développé vers les littoraux depuis le miracle mauricien, la vigueur résidentielle du centre reste intacte. La tendance est, pour les Mauriciens les plus aisés, à maintenir leur résidence dans les villes du Plateau central et à investir dans une résidence secondaire littorale. Trois espaces touristiques principaux peuvent être distingués, sur une partie de la côte Ouest, une partie de la côte Est et la côte Nord. Les infrastructures touristiques côtoient une population originelle maintenue. Les migrations internes montrent que si Port-Louis et le Plateau central perdent des habitants, ceux-ci se dirigent en priorité vers le Plateau central pour la première origine et vers la côte Ouest pour la seconde, et notamment la ville-champignon de Flic-en-Flac, à la superficie multipliée par près de 4 depuis 1990. 9Les espaces périphériques de chaque île diffèrent par leur nature et leurs modalités de peuplement. Les Hauts de La Réunion pentes et caldeiras sont faiblement peuplés densités inférieures à 10 habitants/km2. Le tourisme y constitue une activité ancienne climatisme à Cilaos et fondée sur des pratiques faiblement dynamisantes randonnées autour des cirques. La côte Est est également peu peuplée, soumise dans sa partie sud aux coulées de laves. 10À l’île Maurice, l’intérieur plat hormis le massif des Gorges de la Rivière Noire au Sud-Ouest et quelques chicots volcaniques qui émergent parfois est planté en canne à sucre. La monotonie de certaines régions de l’île est parfois rompue par des espaces bâtis villages ou petits pôles urbains aux fonctions administratives et commerciales locales. Les soldes migratoires sont parfois négatifs. Par exemple, le district oriental de Flacq voit un solde migratoire largement négatif avec le Plateau central mais presque nul avec Port-Louis. Quelques pôles littoraux s’individualisent encore, comme avec la création d’Integrated Resort Scheme [9], présents tant à l’Ouest qu’à l’Est et qui font figure d’enclaves touristiques pour une clientèle étrangère richissime appelée à acquérir des résidences de bord de mer. Le Sud mauricien, longtemps oublié par les investissements, est, depuis le milieu des années 2000, le siège de dynamiques semblables au reste de l’île. 11La question posée par le titre de cet article peut à présent trouver une réponse loin des affirmations non justifiées de brochures touristiques. Cousines » semble le plus pertinent pour ces îles dont les affrontements entre puissances coloniales ont séparé le destin commun un temps pensé par Mahé de la Bourdonnais, gouverneur des Isles de France et Bourbon sous Louis XV. La proximité est le facteur qui légitime la mise en perspective de deux îles opposées sur bien des aspects. Cela n’empêche bien sûr pas des coopérations entre les deux ou un sentiment de proximité entre leurs habitants. Mais le tourisme pratiqué à l’île Maurice par des Réunionnais à la recherche de plages et d’un coût de la vie moins élevé est souvent à sens unique. Et Mayotte… nouveau Dom depuis mars 2011 ?En mars 2009, la population mahoraise a voté en faveur de l’accession de Mayotte [8] au statut de département français d’outre-mer Dom, devenant ainsi le 101e département de la République française. Cette décision semble constituer l’étape ultime d’un processus institutionnel commencé en 1974 lors du choix, confirmé deux ans plus tard par un autre référendum, de l’île de rester française. Est-ce alors à dire qu’une comparaison avec La Réunion se justifierait ? La distance kilométrique est de 1 500 km, la physionomie paysagère et socio-économique toute différente. L’Islam est la religion de la quasi-totalité des Mahorais avec des pratiques coutumières particulières, à l’image de celles de la justice jusqu’à la départementalisation. La majorité de la population est d’origine africaine, hormis les métropolitains temporairement installés et une petite minorité indienne. La densité, proche de celle de l’île Maurice 511 hab./km2 à Mayotte contre 560 est imputable à la forte croissance de la population, multipliée par 5 depuis l’indépendance des Comores. Terre d’accueil de nombreux Comoriens, Mayotte a en effet de quoi séduire, ce que révèle un indicateur l’espérance de vie y est de 10 ans de plus qu’aux Comores pour les hommes comme pour les femmes, Mayotte dépassant la moyenne mondiale. L’encadrement sanitaire et médical est en accord avec le reste du territoire français. Là encore, l’État reste l’employeur majoritaire et dispensateur de financements à travers le BTP, l’enseignement… Le commerce est en partie dominé par la minorité indienne. Un centre urbain se dégage, Mamoudzou, au nord-est. Des relais comme Dzaoudzi sur la Petite Terre proche de l’aéroport et avec la plus forte densité mahoraise complètent une île encore largement occupée par la forêt. Notes [*] Agrégé de géographie, Doctorant à l’Université Lumière-Lyon II UMR 5600. [1] A ce titre, l’archipel des Mascareignes regroupe La Réunion, l’île Maurice et l’île Rodrigues Cendrillon des Mascareignes » et dépendance mauricienne. [2] Dumont, Gérard-François, La population de la France, des régions et des DOM-TOM, Paris, Éditions Ellipses. [3] Taglioni, François, Les limites ethno-sociales du “miracle” économique mauricien », Mappemonde, n° 56, 1999, pp. 42-44. [4] Cf. Le Quotidien de La Réunion 17 février 2009. Les chiffres utilisés sont ceux de 2004. [5] La Réunion dispose par exemple du plus grand nombre d’ambulanciers par habitant de toute la France 1,9 pour 10 000 habitants contre 1,1 en moyenne pour l’ensemble du territoire français et 0,6 en Île-de-France. [6] [7] Maurice est restée française de 1715 à 1814 et La Réunion depuis 1638. [8] Dumont, Gérard-François, Mayotte, une exception géopolitique mondiale », Outre-Terre, revue française de géopolitique, n° 11, 2005. [9] Infrastructures visant à attirer à Maurice des étrangers disposant de hauts revenus.
Sur l'île Maurice, les complexes hôteliers de luxe sont des destinations à part entière. Avec de nombreuses activités et loisirs sur place, des piscines aux spas en passant par les salles de sport et les centres de plongée, la tentation de ne pas en sortir est grande. Pourtant, vous passeriez à côté de tout ce que l'île Maurice a à vous offrir, entre une journée sur l'hippodrome du champ de Mars et la détente sur une plage ou les bavardages avec les habitants. Port-Louis est le centre commercial et culinaire, avec de petits trésors n'attendant que d'être découverts. Pour ce qui est de la nourriture, l'île propose un mélange incroyable d'influences indiennes, chinoises, françaises et africaines. Ajoutez à cela un sol fertile et vous aurez une abondance de produits frais, sans parler des excellents poissons. Du service au guéridon aux modestes marchands ambulants servant des plats bon marché mais délicieux, chaque repas est une aventure. N'oubliez pas de goûter aussi aux plats locaux, comme la célèbre spécialité mauricienne, le dholl puri, un pain plat servi chaud avec une garniture salée. Une fois rassasié, découvrez le Séga, une danse traditionnelle habituellement montrée aux touristes. C'est là que vous pourrez voir des instruments originaux, comme la ravane, un pièce de bois recouverte d'une peau de chèvre tendue. Enfin, l'appel de la plage sera trop fort sur l'île Maurice. Vous aurez l'embarras du choix et le sable blanc avec la mer azur vous convaincront que le paradis existe bien sur Terre.
Au carrefour de l’Afrique et du sous-continent indien, l’île Maurice est une terre de métissage unique. Païennes ou religieuses, les fêtes sont l’occasion de célébrer sa diversité culturelle. Démonstration en cinq événements. Thaipoosam Cavadee, pénitences tamoules C’est une fête spectaculaire du calendrier mauricien. Chaque année en janvier, les Mauriciens d’origine tamoule fêtent leur dieu Muruga. Durant dix jours de jeûne, ils prient, dansent et chantent dans les temples. Ces démonstrations s’accompagnent de processions, les cavadees, durant lesquelles certains s’infligent des châtiments joues percées d’aiguilles, bras piqués d’épingles…. Âmes sensibles s’abstenir ! Maha Shivaratee, à la gloire du dieu Shiva En février ou début mars, la Grande nuit de Shiva » célèbre le dieu hindou. Les croyants convergent à pied, dès trois jours avant la date, vers le lac Ganga Talao, appelé aussi Grand Bassin, au sud de l’île. Sacré pour les Hindous, il accueille des milliers de fidèles, hommes et femmes vêtus de blanc portant sur leurs épaules des statues décorées de Shiva. Chants, ablutions, prières, offrandes le spectacle est grandiose. Thaipoosam Cavadee – PhiveT/Alamy/ Cavadee – – Shivaratee – Vera Duchovskaja/Getty Images PlusFête du Printemps – chandish kistoo/Getty Images PlusMaha Shivaratee – noonika/Getty Images PlusMaha Shivaratee – ti-ja/Getty Images Plus Fête du Printemps, renaissance chinoise La fête du printemps, ou fête du Nouvel An chinois, est le jour le plus important pour la communauté chinoise de l’île. Célébrée en février, elle voit ses ressortissants s’échanger des cadeaux, invoquer la prospérité et fêter bruyamment l’événement, à coups de pétards et de feux d’artifice, allumés à Port-Louis et dans les autres villes. Partout dans l’île, des spectacles de danse du lion et du dragon sont organisés. Fête de l’Indépendance, liesse tropicale Le 12 mars signe le jour anniversaire de l’indépendance de l’île Maurice, obtenue en 1968, après un siècle et demi de domination anglaise. La fête rassemble les habitants autour du drapeau national flottant à tous les vents. Hymne, musique, danse le séga, toujours ! enfièvrent le pays, de la capitale Port-Louis aux villages de l’intérieur. Une façon de partager avec les locaux leur fierté d’être Mauriciens. Festival Kiltir Ek Langaz Kréol le créole, sinon rien Pays Maurice Aéroport le plus proche Sir Seewoosagur Ramgoolam Bousculé par la pandémie de Covid-19 – l’édition 2021 n’a pu avoir lieu – ce festival organisé depuis une dizaine d’années en novembre ou décembre exalte en plusieurs lieux de l’île la culture créole. Concerts de séga, poésie, danse, théâtre, cinéma, régates de bateaux offrent l’opportunité de découvrir le meilleur de l’identité artistique mauricienne.