Veuilleztrouver ci-dessous toutes les rĂ©ponses et solution pour Qu’est ce qui rĂ©flĂ©chit sans rĂ©flĂ©chir ?. Word Riddles est un jeu fantastique dĂ©veloppĂ© par Magic Word Games. Avec plus de 1000 Ă©nigmes, vous pouvez jouer Ă  Word Riddles n’importe oĂč sans avoir besoin d’une connexion Internet. Pour plus d’informations n’hĂ©sitez pas Ă  laisser un Lessolutions pour la dĂ©finition QUI EST REFLECHI pour des mots croisĂ©s ou mots flĂ©chĂ©s, ainsi que des synonymes existants. Accueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme qui est reflechi — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. Recherche - Solution. Recherche - DĂ©finition. Rechercher Il y a 1 les rĂ©sultats correspondant Ă  Quest-ce qui rĂ©flĂ©chit sans rĂ©flĂ©chir ? RĂ©ponse: Un miroir ! sid le 31/08/16. Points : 3. Commentaires Connectez-vous pour ajouter un commentaire. Aucun commentaire. Statistiques dĂ©taillĂ©es. Statistiques . Nombre de votes au total 23; 13; 10; Dernier vote 08/08/22 Ă  15:27:53 Blagues similaires . Blague - Petit, blanc et qui fait mal. Qu'est-ce qui est petit, blanc ParJingmo, États-Unis J’ai travaillĂ© dans l’Église Ă  composer de la musique pour des vidĂ©os pendant plus de quatre ans. Du fait des besoins du travail de l’Église, les frĂšres et sƓurs qui m’entouraient Ă©taient souvent transfĂ©rĂ©s dans leurs devoirs, certains parce qu’ils n’avaient pas les compĂ©tences requises, alors ils Ă©taient assignĂ©s Ă  d’autres devoirs. Limpulsion n'est pas toujours payante : parfois, il faut s'arrĂȘter un instant et rĂ©flĂ©chir Ă  "et si je fais ou ne fais pas cette chose, quelle pourrait en ĂȘtre la consĂ©quence ? 15 personnes ont vĂ©cu le rĂ©sultat de ne pas avoir pris en compte les consĂ©quences de leurs actes. Il y a ceux qui n'ont pas Ă©valuĂ© la mĂ©tĂ©o, ceux qui n'ont pas vĂ©rifiĂ© les batteries avant de s'aventurer Lhomme courageux est celui qui Ă©prouve la peur, avant de la maĂźtriser par la raison et de la transcender dans l’action. À la diffĂ©rence du tĂ©mĂ©raire, qui se lance sans rĂ©flĂ©chir pour OnĂ©tait si bien dimanche toute la nuit et toi tu t'es rapprochĂ© de ton amie lundi soir, et mardi tu me quittais pour Cest lĂ  qu'elle voit sa voisine de palier, enceinte, se tordant de douleur sur le sol. Sans rĂ©flĂ©chir, elle se jette sur la jeune femme Ă  l'instar des autres voisins qui appellent les Laforme pronominale : un verbe pronominal, qu’est-ce que c’est ? Le verbe pronominal est prĂ©cĂ©dĂ© d’un pronom (ce pronom varie selon le sujet). Exemples : Elle se lĂšve. Elle se lave les mains. Elle se promĂšne avec sa soeur. Elles se Cesens premier se retrouve bien dans les divers usages du mot rĂ©flexion, mais avec des nuances. En psychologie on entend surtout par rĂ©flexion le retour de la conscience sur son Ă©tat ou son acte actuels : est rĂ©flĂ©chi l'acte accompli avec une conscience rĂ©flĂ©chie, c'est-Ă -dire l'acte dans lequel l'esprit connaĂźt ses propres opĂ©rations. c3Dq. Question sur le CRPE Qu’est-ce que le calcul rĂ©flĂ©chi ? » MathĂ©matiques Didactique – CalculMon Pass pour le CRPE vous aide Ă  prĂ©parer le concours du CRPE concours de recrutement de professeurs des calcul rĂ©flĂ©chiLe calcul est rĂ©flĂ©chi lorsqu’il est nĂ©cessaire d’utiliser une procĂ©dure pour le rĂ©soudre. Le calcul rĂ©flĂ©chi met en avant le travail cognitif de l’élĂšve qui prend en compte toutes les donnĂ©es qu’il a Ă  sa disposition, les analyse, les situe les unes par rapport aux autres, repĂšre leurs spĂ©cificitĂ©s avant de choisir la procĂ©dure qui va lui permette de rĂ©soudre le Par exemple La dĂ©composition des termes pour faciliter la rĂ©solution du calcul 23 x 28 = 23×20 + 23×8= 460 + 184= 644On peut distinguer deux types de calcul rĂ©flĂ©chi le calcul rĂ©flĂ©chi exact et le calcul rĂ©flĂ©chi Le calcul rĂ©flĂ©chi exact – Il fait appel aux rĂ©sultats et aux procĂ©dures que l’on connait tables, procĂ©dure pour poser une division etc.– Il fait appel Ă  la connaissance de la numĂ©ration, par exemple 23 = 2×10 + 3.– Il fait appel Ă  la connaissance des procĂ©dures des opĂ©rations, par exemple la distributivitĂ©, l’utilisation des retenues, le cassage des dizaines pour la soustraction posĂ©e avec retenue Le calcul rĂ©flĂ©chi approximatif On demande aux Ă©lĂšves de donner une approximation du rĂ©sultat et non pas une rĂ©ponse exemple 390 + 210 Ăš 400 + 200 = 600Les Ă©lĂšves doivent arrondir les termes avant d’effectuer l’ propriĂ©tĂ©s du calcul rĂ©flĂ©chi – NĂ©cessite de connaĂźtre les relations entre les nombres et les propriĂ©tĂ©s des opĂ©rations.– NĂ©cessite de bien choisir les opĂ©rations.– Il peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© diffĂ©remment selon les personnes, chacun crĂ©e ses propres stratĂ©gies de rĂ©solution. Attention Il faut veiller Ă  ce que les Ă©lĂšves n’utilisent pas des stratĂ©gies – Pour rĂ©aliser des calculs automatisĂ©s ou rĂ©flĂ©chis, il est nĂ©cessaire de connaitre certains rĂ©sultats, les propriĂ©tĂ©s des opĂ©rations et de numĂ©ration. – Un mĂȘme calcul peut se rĂ©soudre de façon automatisĂ©e pour une personne et de façon rĂ©flĂ©chie pour une autre. Voir les fiches TĂ©lĂ©charger les documents Qu’est-ce que le calcul rĂ©flĂ©chi Mon Pass pour le CRPE pdf Voir plus sur Parfois, l’Ɠil du journaliste indiscret s’égare. Et se dĂ©tourne, honteux. Sur le bureau de Corinne Van Oost, mĂ©decin en soins palliatifs, dans la clinique d’Ottignies, entre Bruxelles et Namur, on n’a pu s’empĂȘcher de voir cette feuille manuscrite qui dĂ©passait d’une pochette. "Je soussignĂ©, X, demande l’endormissement c'est-Ă -dire l’euthanasie. Je souhaite ĂȘtre incinĂ©rĂ© et que les cendres reviennent Ă  mes proches". Une dĂ©claration vraisemblablement remise par un patient. On n’a pu s’empĂȘcher Ă©galement d’entendre des bribes de conversations dans les couloirs du service "soins palliatifs". La famille d’un ou d’une patiente. Impression de rentrer par effraction dans cette zone interdite, ce tĂȘte-Ă -tĂȘte douloureux et intime avec la mort
 Le tabou ultime Corinne Van Oost est mĂ©decin, catholique, et travaille dans les soins palliatifs. Depuis 2002, date Ă  laquelle l’euthanasie a Ă©tĂ© lĂ©galisĂ©e en Belgique, le mĂ©decin pratique dĂ©sormais ce geste, qui lui semblait ĂȘtre le tabou ultime euthanasier son patient. Dans ce service, Ă  la clinique d’Otttignies, mais aussi au sein de Domus, un rĂ©seau de soins palliatifs Ă  suite aprĂšs la publicitĂ© La moitiĂ© des euthanasies qu’on pratique se passent Ă  domicile les gens veulent mourir chez eux."Corinne Van Oost, catholique, Ă©tait pourtant opposĂ©e Ă  la lĂ©galisation de l’euthanasie. "J'ai pĂ©titionnĂ©. Nous avons demandĂ© Ă  ce qu'on dĂ©veloppe d'abord les soins palliatifs, car je continue Ă  constater que beaucoup de demandes, si la douleur est prise en charge et la souffrance accompagnĂ©e, n'ont plus lieu d'ĂȘtre. Nous avons Ă©tĂ© entendus". La Belgique a en effet parallĂšlement promulguĂ© une loi sur les soins palliatifs, devenue un droit pour tout citoyen. Corinne restait nĂ©anmoins trĂšs partagĂ©e sur ce texte. Elle a changĂ© d’avis. Et contrairement Ă  des confrĂšres qui se refusaient Ă  pratiquer ce geste, elle, elle a fait ce qui longtemps lui semblait impensable. Cela m’a obligĂ© aller encore plus loin dans l'Ă©coute et l'accompagnement du patient.""Se salir les mains" A l’époque, en Belgique, certains confrĂšres lui avaient reprochĂ© de "se salir les mains". "Je n’ai plus jamais ce genre de rĂ©action. Il n’y a plus vraiment d’opposition Ă  cette loi" assure-t-elle. "Officiellement, bien sĂ»r, ce sujet reste ultra tabou pour la hiĂ©rarchie religieuse. Mais, dans les hĂŽpitaux, les aumĂŽniers accompagnent aussi les personnes qui demandent l’euthanasie". Selon la Commission fĂ©dĂ©rale de contrĂŽle et d’évaluation de l’euthanasie en 2013, personnes ont demandĂ© Ă  ĂȘtre euthanasiĂ©es. Un nombre en constante progression, certes, mais Ă  relativiser il ne reprĂ©sente que des dĂ©cĂšs. C’est donc avec Ă©tonnement que le mĂ©decin regarde les dĂ©bats en France sur le sujet. Sortant de sa rĂ©serve, Corinne Van Oost a souhaitĂ© tĂ©moigner via un livre de sa pratique 1 J’en avais assez de voir qu’on se faisait une idĂ©e fausse de ce qui se passe chez nous en Belgique. Nos confrĂšres français sont persuadĂ©s que nous pratiquons l'euthanasie, sans garde fou, bref, en ayant mis notre Ă©thique de cĂŽtĂ©. Mais nous avons une commission de contrĂŽle, trĂšs stricte".Pour les opposants au modĂšle belge, comme le dĂ©putĂ© Jean Leonetti, auteur de la loi Ă©ponyme, qui vient de prĂ©sider une mission parlementaire sur le sujet, la Commission de contrĂŽle n’est qu’un paravent "Il n’y a eu aucune poursuite juridique ! Une transgression attire d’autres transgressions." Corinne, elle, rappelle au contraire, que prĂšs de 20% des euthanasies ont fait l’objet d’un signalement, avec enquĂȘte de la commission "N’est ce pas un Ă©chec que de voir une dĂ©cision mĂ©dicale dĂ©battue en procĂšs ?". Choc des cultures. Chez nous, c’est devant les tribunaux que le dĂ©bat sur l’euthanasie s’enflamme. Des drames humains deviennent tout d’un coup des "Affaires". Affaire Chantal Sebire, Affaire Vincent Humbert, et plus rĂ©cemment, Affaire Bonnemaison, ou affaire Vincent Lambert
 Avec Ă  chaque fois, les mĂȘmes rĂ©actions, extrĂȘmes, binaires, du cĂŽtĂ© des "anti", comme des "pro". En France, Corinne Van Oost a reçu des rĂ©actions violentes face Ă  son suite aprĂšs la publicitĂ© Il y a une radicalisation des catholiques traditionnels trĂšs net en France. Auparavant, nous Ă©tions plusieurs Ă  ĂȘtre invitĂ©s Ă  nous exprimer sur l’euthanasie palliative, dans des cercles de rĂ©flexion. Plus maintenant."Albertine et la mort Comment, en effet, Ă©viter de parler de la mort, dans un service de soins palliatifs ? Ne pas s’y confronter ? Bien avant la lĂ©galisation, Corinne Van Oost a dĂ», une fois, se rĂ©soudre Ă  ce geste d’euthanasie. Elle s’appelait Albertine 2, et de cette jeune femme, au beau visage calme, elle a gardĂ© la photo dans son portefeuille. Albertine Ă©tait atteinte d’une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative dramatique, amenant Ă  une paralysie progressive de tous les muscles. Elle a commencĂ© Ă  avoir du mal Ă  avaler, Ă  ne plus pouvoir s’exprimer. Elle rĂ©clamait de mourir. "Cela me heurtait. Je lui proposais alors de l’endormir, pour calmer ses douleurs. Elle refusait. Elle tenait Ă  rester consciente". Au bout de quelques mois, Albertine ne pouvait plus communiquer qu’en clignant des paupiĂšres. Corinne a acceptĂ© de la faire partir. "Je ne pouvais demeurer sur la rive Ă  la regarder. J’ai acceptĂ© de partager sa souffrance. C’est le sens du mot compassion."Car il est douloureux, ce geste, pour le mĂ©decin. CompliquĂ©. "On ne dit pas oui, sans rĂ©flĂ©chir, Ă  une demande d'euthanasie. C’est un cheminement, plein de doutes, dans le dialogue avec le patient, mais aussi avec ses proches." Comment faire par exemple, face Ă  un patient qui rĂ©clame l’euthanasie, et des proches qui y sont opposĂ©s? Comment obtempĂ©rer quand l’épouse, ou les enfants refusent la dĂ©cision de l’ĂȘtre aimĂ© ? Deux visions s’opposent. En Flandre, oĂč la notion d’autonomie est souveraine – et oĂč l’on pratique beaucoup plus l’euthanasie- c’est la volontĂ© du patient qui prime. En Wallonie, c’est plus compliqué  "Personnellement, je rĂ©pugne Ă  pratiquer une euthanasie contre l’avis des proches. Je tente de trouver un consensus. L’euthanasie n’est pas un geste d’urgence, qui se dĂ©cide, comme ça sur un coup de tĂȘte. C’est une dĂ©cision qui se prend dans la paix." En ce moment, dans le service, il y a un patient, justement, qui, rĂ©guliĂšrement "rĂ©clame une piqĂ»re pour mourir".Les enfants sont paniquĂ©s Ă  cette idĂ©e. Lui, impossible de savoir s’il est vraiment rĂ©solu Ă  partir, maintenant, tout de suite il n’a toujours pas fait sa demande par Ă©crit. "C’est la preuve que sa rĂ©solution n'est pas aussi nette que cela." Pour l’instant, pour cet homme, l’équipe attend. EspĂ©rant qu’un consensus se fera. Parfois, il ne se fait pas. Et la mort survient, sur fonds de dĂ©chirement familiaux, laissant ceux qui restent, brisĂ©s. Le dĂ©tenu qui voulait se faire euthanasier Comment Ă©galement traiter la "souffrance psychique", invoquĂ©e par beaucoup de patients, raison suffisante en Belgique pour justifier une demande de mourir? Le mĂ©decin Ă©voque ce vieil homme, qui en parle, souvent, de mourir. Il se sent seul. Son fils est lĂ , pourtant, il l’a mĂȘme fait venir habiter Ă  la maison, mais il travaille, beaucoup. La journĂ©e est longue et le vieil homme suite aprĂšs la publicitĂ© Parfois, certains patients rĂ©clament une euthanasie, seulement parce qu'ils ont peur d'ĂȘtre une charge pour leurs proches. Ce n'est pas une raison suffisante pour moi. L'euthanasie ne doit ĂȘtre pratiquĂ©e que lorsque nous sommes allĂ©es au bout de ce que nous pouvons tenter, pour soulager la souffrance physique et morale".En septembre 2014, l’histoire de ce dĂ©tenu rĂ©clamant une euthanasie car il ne pouvait ĂȘtre transfĂ©rĂ© aux Pays-Bas et recevoir un traitement adĂ©quat a fait scandale. L’homme a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© dans un hĂŽpital, mais son cas continue Ă  agiter la communautĂ© mĂ©dicale mĂȘme Wim Distelmans, pourtant fervent dĂ©fenseur de l’euthanasie, a refusĂ© de pratiquer le geste, considĂ©rant qu’il n'Ă©tait pas justifiĂ© "L’euthanasie ne doit pas servir Ă  combler les failles de notre sociĂ©tĂ©", a-t-il dĂ©clarĂ© Ă  la tĂ©lĂ©vision belge. Les refus sont parfois mal vĂ©cus. Corinne se rappelle ainsi ce couple fusionnel. La femme Ă©tait atteinte de sclĂ©rose, invalidante. Le mari s’en Ă©tait toujours occupĂ©e, avec dĂ©vouement. Mais il est tombĂ© malade. Un cancer. Son Ă©tat s’est dĂ©gradĂ©. Il a alors demandĂ© une euthanasie, Ă  laquelle l’équipe a consenti. "Au dernier moment, sa femme a voulu faire de mĂȘme. J'ai refusĂ©. Beaucoup disent vouloir mourir juste aprĂšs la mort d'un conjoint, par peur d'avoir Ă  affronter le deuil. J’avais l’impression que c’était son cas." Les enfants, eux, soutenaient leur mĂšre. Entre l’équipe mĂ©dicale et eux, la relation est devenue intenable. "Ils ont trouvĂ© un autre confrĂšre pour pratiquer l'acte
" Je veux mourir de ma mort... non de la mort des mĂ©decins. Je veux mourir de la mort de ma vie", disait le poĂšte Rainer Maria qui meurt aujourd’hui "de la mort de sa vie" ? La mission parlementaire conduite par Jean Leonetti et Alain Claeys, va vraisemblablement permettre d’offrir aux patients une "sĂ©dation profonde". Corinne Van Oost s’interroge "C’est comme si on pensait tout rĂ©gler avec ce mot la sĂ©dation. Calmer la souffrance, mourir sans s’en rendre compte. Mais qu’est qu’on sait du sommeil du mourant ? A-t-il des cauchemars ? Se rĂ©veille-t-il, pendant une infime fraction de seconde, au moment de passer de l’autre cĂŽtĂ©. Aujourd'hui, en soins palliatifs, la plupart des gens meurent en dormant. Souvent seuls. C'est la rĂ©alitĂ©. C'est compliquĂ©, dans nos sociĂ©tĂ©s actuelles, de rester au chevet d'un proche pendant longtemps nuit et jour."Pour certains, demander l'euthanasie, programmer leur mort, c'est juste une façon d'ĂȘtre sĂ»rs d'ĂȘtre entourĂ©s, au moment de ce grand passage. Est ce si terrible que de rĂ©clamer cela?" Doan Bui 1 MĂ©decin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie. Corinne Van Oost, avec JosĂ©phine Bataille. Presses de la Renaissance. 2 Le prĂ©nom a Ă©tĂ© changĂ© Par Jingmo, États-Unis J’ai travaillĂ© dans l’Église Ă  composer de la musique pour des vidĂ©os pendant plus de quatre ans. Du fait des besoins du travail de l’Église, les frĂšres et sƓurs qui m’entouraient Ă©taient souvent transfĂ©rĂ©s dans leurs devoirs, certains parce qu’ils n’avaient pas les compĂ©tences requises, alors ils Ă©taient assignĂ©s Ă  d’autres devoirs. Tout ça me semblait trĂšs instable. Je me disais Si je suis transfĂ©rĂ©e un jour, je ne sais pas quel devoir on arrangera pour moi. Si c’est un travail pour lequel je ne suis pas douĂ©e ou si je suis inefficace, je pourrais ĂȘtre de nouveau transfĂ©rĂ©e. Si aucun devoir ne me convient, cela voudra-t-il dire que je serai chassĂ©e et ne pourrai pas ĂȘtre sauvĂ©e ? » Quand j’y pensais, je ne voulais vraiment pas ĂȘtre transfĂ©rĂ©e et j’estimais avoir de la chance que mon devoir soit stable pour le moment. Plus tard, la charge de travail de notre Ă©quipe s’est peu Ă  peu rĂ©duite et certains de mes frĂšres et sƓurs ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s Ă  d’autres devoirs, alors j’ai commencĂ© Ă  m’inquiĂ©ter. J’ai pensĂ© Je n’ai pas les meilleures compĂ©tences professionnelles, je serai peut-ĂȘtre transfĂ©rĂ©e aussi. Je n’ai pas d’autre compĂ©tence particuliĂšre, alors que puis-je faire d’autre que de la composition ? Si je me retrouve sans devoir, n’est-ce pas la mĂȘme chose qu’ĂȘtre chassĂ©e ? » J’ai vĂ©cu dans cet Ă©tat d’inquiĂ©tude et de peur pendant un long moment. Quelles que soient les personnes transfĂ©rĂ©es autour de moi, j’étais trĂšs inquiĂšte pour mon avenir. En juillet dernier, mon dirigeant m’a demandĂ© d’accomplir une tĂąche Ă  temps partiel pendant mon temps libre. AprĂšs m’avoir expliquĂ© le travail, il m’a dit en passant Ce travail va se prolonger, alors prends tes marques et fais-le bien. » ÒȘa m’a rĂ©chauffĂ© le cƓur, parce que ce travail semblait plus stable et plus durable que l’autre. Les membres de cette Ă©quipe semblaient ĂȘtre restĂ©s les mĂȘmes. Certains faisaient ce travail depuis six ou sept ans et n’avaient pas Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s. Ce devoir avait l’air bien mieux ! Je devais m’entraĂźner et le maĂźtriser dĂšs que possible. Comme ça, j’aurais un plan de secours si j’étais transfĂ©rĂ©e un jour. Tant que je m’entraĂźnais bien et ne commettais pas d’erreur grave, je pourrais faire ce travail indĂ©finiment et je n’aurais plus Ă  craindre d’ĂȘtre chassĂ©e si je me retrouvais sans devoir. Cette pensĂ©e Ă©tait trĂšs rassurante et m’a rendue trĂšs heureuse. J’ai eu l’impression que recevoir une si bonne opportunitĂ© Ă©tait vraiment la grĂące de Dieu. DĂšs lors, j’ai accordĂ© beaucoup d’attention Ă  ce travail Ă  temps partiel. Quand j’étais confrontĂ©e Ă  des choses que je ne comprenais pas, j’interrogeais les frĂšres et sƓurs dans l’espoir de vite maĂźtriser le travail. Sans que je m’y attende, j’ai commencĂ© Ă  avoir plus de travail de composition, Ă  peine plus de quinze jours plus tard, alors je n’ai plus eu beaucoup de temps et d’énergie Ă  consacrer Ă  mon travail Ă  temps partiel, mais je voulais quand mĂȘme me concentrer sur lui, parce qu’il Ă©tait trĂšs probable que je perde ce plan de secours si je ne finissais pas la tĂąche qu’on m’avait assignĂ©e. Alors j’ai repoussĂ© mon travail de composition le plus longtemps possible, me disant que quelques jours de retard ne changeraient rien. Mais parce que j’étais pressĂ©e, j’étais souvent sur les nerfs, alors j’ai souvent Ă©tĂ© nĂ©gligente dans mon travail Ă  temps partiel ou commis les mĂȘmes erreurs Ă  rĂ©pĂ©tition. Le dirigeant d’équipe a vu que je consacrais tout mon temps Ă  mon deuxiĂšme travail, ce qui causait des retards dans mon travail principal, et m’a demandĂ© si j’étais capable de gĂ©rer les deux. MĂȘme si je savais que je ne pouvais pas et que ça causait des retards dans le travail de composition, je ne voulais pas l’admettre, parce que je savais que si je disais que ça faisait trop, on ne me laisserait sans doute pas mon travail Ă  temps partiel, ce qui signifiait que je pouvais perdre ce travail stable et durable. Je ne pouvais pas l’accepter, alors j’ai fourni des excuses au dirigeant d’équipe, lui disant que des tĂąches urgentes s’étaient prĂ©sentĂ©es en mĂȘme temps des deux cĂŽtĂ©s, mais que des situations comme celle-ci ne se produisaient qu’occasionnellement, par tout le temps. J’ai ajoutĂ© que j’étais encore une novice dans mon travail Ă  temps partiel, que ça irait mieux quand il me serait plus familier et que j’avais juste besoin d’un peu plus de temps pour prendre le coup. Je lui ai dit qu’en plus, mĂȘme si j’étais plus occupĂ©e qu’avant, ça complĂ©tait mon temps pendant mon devoir. Le dirigeant d’équipe n’a rien rĂ©pondu. Quelques jours plus tard, il m’a de nouveau incitĂ©e Ă  chercher davantage sur le fait d’avoir deux tĂąches et Ă  trouver comment pratiquer en accord avec la volontĂ© de Dieu. Il a aussi dit qu’il voyait bien que je tenais Ă  garder mon travail Ă  temps partiel et m’a poussĂ©e Ă  me demander si j’avais des points de vue ou des intentions incorrectes. Quand il a dit ça, j’ai reconnu que je voulais garder mon travail Ă  temps partiel, mais j’ai dit que j’avais l’impression de bien m’organiser. Je consacrais plus de temps Ă  celui des deux qui Ă©tait le plus urgent, ce qui me semblait ĂȘtre la bonne mĂ©thode. Un peu plus tard, j’ai compris que la volontĂ© de Dieu Ă©tait derriĂšre le rappel Ă  l’ordre du dirigeant d’équipe et que je devais rĂ©flĂ©chir convenablement sur moi-mĂȘme. Je me suis prĂ©sentĂ©e devant Dieu et j’ai priĂ© Ô Dieu, je sais que le rappel Ă  l’ordre du dirigeant d’équipe contient Ta volontĂ©, mais je ne sais pas par oĂč commencer pour rĂ©flĂ©chir sur moi-mĂȘme. Je suis un peu triste, alors je Te demande de m’éclairer et de me guider. » AprĂšs ma priĂšre, je me suis demandĂ© pourquoi le dirigeant d’équipe m’avait incitĂ©e Ă  rĂ©flĂ©chir sur mon attitude envers mon devoir. Était-il possible que j’aie de mauvaises intentions dans mon devoir ? Je me suis rendu compte qu’avant d’avoir un travail Ă  temps partiel, je chĂ©rissais mon travail de composition. Je le voyais comme ma seule issue et je craignais de le perdre. Quand j’avais commencĂ© le travail Ă  temps partiel et vu qu’il Ă©tait plus stable et plus durable que mon travail principal, j’avais voulu faire tout mon possible pour le garder. Je m’étais dit qu’avec un devoir stable et durable, si je n’étais pas remplacĂ©e, j’étais sĂ»re d’ĂȘtre sauvĂ©e. Alors j’ai enfin compris que ma performance dans mon devoir Ă©tait altĂ©rĂ©e par mes intentions. La plupart des autres frĂšres et sƓurs qui Ă©taient transfĂ©rĂ©s le gĂ©raient correctement. Pourquoi mes pensĂ©es Ă©taient-elles si compliquĂ©es ? Pourquoi avais-je tant d’inquiĂ©tudes et de peurs ? J’ai continuĂ© Ă  prier Dieu, Ă  chercher et Ă  trouver des passages pertinents de la parole de Dieu Ă  lire. Un passage dans lequel Dieu rĂ©vĂšle le tempĂ©rament des antĂ©christs concernait prĂ©cisĂ©ment mon Ă©tat. Dieu dit Lorsqu’un simple ajustement est apportĂ© Ă  leur devoir, les gens doivent rĂ©agir en adoptant une attitude d’obĂ©issance, en faisant ce que la maison de Dieu leur dit de faire, en faisant ce qu’ils sont capables de faire et, quoi qu’ils fassent, en le faisant aussi bien qu’il est en leur pouvoir, de tout leur cƓur et de toutes leurs forces. Ce que Dieu a fait n’est pas une erreur de Sa part. Une vĂ©ritĂ© aussi simple peut ĂȘtre mise en pratique avec un peu de conscience et de rationalitĂ©, mais voilĂ  qui dĂ©passe les capacitĂ©s des antĂ©christs. Les antĂ©christs n’obĂ©issent jamais aux arrangements de la maison de Dieu, et ils relient toujours Ă©troitement leur devoir, la gloire et le statut Ă  leur espoir d’obtenir des bĂ©nĂ©dictions et Ă  leur destination future, comme si, quand ils perdent leur rĂ©putation et leur statut, ils n’avaient aucun espoir d’obtenir des bĂ©nĂ©dictions et des rĂ©compenses, ce qui, pour eux, est comme perdre la vie. Par consĂ©quent, ils se protĂšgent des dirigeants et des ouvriers de la maison de Dieu, pour que ces derniers ne gĂąchent pas leur rĂȘve de bĂ©nĂ©dictions. Ils s’accrochent Ă  leur rĂ©putation et Ă  leur statut, parce qu’ils pensent que leur rĂ©putation et leur salut sont leur seul espoir de gagner des bĂ©nĂ©dictions. Un antĂ©christ considĂšre qu’ĂȘtre bĂ©ni, c’est plus magnifique que les cieux eux-mĂȘmes, plus magnifique que la vie, plus important que la poursuite de la vĂ©ritĂ©, le changement de tempĂ©rament, ou le salut personnel, et plus important que de bien faire son devoir et d’ĂȘtre un ĂȘtre créé qui soit Ă  la hauteur des normes. Il pense qu’ĂȘtre un ĂȘtre créé qui soit Ă  la hauteur, bien faire son devoir et ĂȘtre sauvĂ© sont autant de choses dĂ©risoires qui valent Ă  peine d’ĂȘtre mentionnĂ©es, tandis que gagner des bĂ©nĂ©dictions est la seule chose de toute la vie qui ne puisse jamais ĂȘtre oubliĂ©e. Face Ă  tout ce qu’il rencontre, peu importe que ce soit grand ou petit, il est extrĂȘmement prudent et attentif, et il se mĂ©nage toujours une issue » Ils veulent se retirer lorsqu’il n’y a plus de statut ou d’espoir d’obtenir des bĂ©nĂ©dictions », dans Exposer les antĂ©christs. Mon attitude envers les transferts de devoir correspondait parfaitement Ă  celle des antĂ©christs rĂ©vĂ©lĂ©e par Dieu. Je me creusais la tĂȘte pour essayer de garder mon travail Ă  temps partiel parce que je voulais un devoir stable et durable, afin de rester dans la maison de Dieu et de ne pas ĂȘtre chassĂ©e. Tout ce que je faisais visait Ă  gagner des bĂ©nĂ©dictions. C’était mon seul objectif. En fait, quel que soit le devoir vers lequel une personne est transfĂ©rĂ©e dans l’Église, son transfert est basĂ© sur les besoins du travail et parfaitement normal. Mais les antĂ©christs ont un tempĂ©rament mauvais, alors ils le conçoivent d’une maniĂšre anormale. Ils pensent qu’ils ne peuvent se fier Ă  personne dans la maison de Dieu et que personne ne se soucie d’eux. Ils croient qu’en Ă©tant transfĂ©rĂ©s en tous sens, ils seront chassĂ©s et perdront leur destination s’ils ne sont pas prudents, et qu’ils doivent donc tout planifier soigneusement, ĂȘtre attentifs et avoir un plan de secours. Ils pensent que ça leur garantira une fin et une destination. Pour les antĂ©christs, ĂȘtre bĂ©ni est plus important qu’accompli un devoir ou ĂȘtre sauvĂ©. Mon point de vue n’était-il pas le mĂȘme que celui d’un antĂ©christ ? Je craignais toujours d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©e Ă  un autre devoir. Que ferais-je si j’étais transfĂ©rĂ©e ? Et si c’était un travail pour lequel je n’étais pas douĂ©e, si j’étais inefficace et qu’on me transfĂ©rait de nouveau ? Si je me retrouvais un jour sans devoir Ă  accomplir, ne serais-je pas chassĂ©e ? Quand j’y songeais, je commençais Ă  m’inquiĂ©ter. Telle un antĂ©christ, j’avais un esprit trĂšs complexe et mauvais, j’avais peur de me retrouver dans une impasse, alors je voulais m’agripper Ă  un travail que je pensais pouvoir faire un long moment, comme un incroyant qui cherche une place en or ». Je rĂȘvais de faire un devoir assurĂ© pour toujours, de maniĂšre Ă  ĂȘtre sauvĂ©e et Ă  entrer sans encombre dans le royaume des cieux quand l’Ɠuvre de Dieu serait terminĂ©e. Pour atteindre ce but, je m’étais dĂ©menĂ©e dans mon travail Ă  temps partiel, dans l’espoir de le maĂźtriser vite et de m’offrir un plan de secours. MĂȘme si je ne pouvais pas gĂ©rer mes deux tĂąches, je refusais de l’admettre. Quand mon dirigeant d’équipe m’en avait parlĂ©, j’avais tergiversĂ©. Je voulais conserver mon travail Ă  temps partiel mĂȘme si ça retardait l’autre, ce qui avait fini par affecter le travail. Je n’ai vu clairement qu’à ce moment-lĂ  que je faisais mon devoir par souci de mon avenir et de ma destination. Je me servais de mon devoir comme monnaie d’échange pour obtenir ma destination. Tout ce que je faisais visait Ă  gagner des bĂ©nĂ©dictions. N’était-ce pas juste passer un marchĂ© avec Dieu et essayer de Le tromper ? Autrefois, je priais toujours Dieu en disant que je faisais mon devoir pour rendre Son amour Ă  Dieu et vivre une ressemblance humaine, mais quand les faits m’ont rĂ©vĂ©lĂ©e, j’ai vu que c’était un mensonge ! C’était de la tromperie ! J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu. En tant qu’ĂȘtre créé, quand on se prĂ©sente devant le CrĂ©ateur, on doit accomplir son devoir. C’est ce qu’il convient de faire et la responsabilitĂ© qui nous incombe. Étant donnĂ© que les ĂȘtres créés accomplissent leurs devoirs, le CrĂ©ateur a rĂ©alisĂ© une plus grande Ɠuvre au sein de l’humanitĂ©. Il a accompli une nouvelle Ă©tape de Son Ɠuvre sur l’humanitĂ©. Or de quelle Ɠuvre s’agit-il ? Il fournit la vĂ©ritĂ© Ă  l’humanitĂ©, lui permettant d’obtenir de Lui la vĂ©ritĂ© dans l’accomplissement de ses devoirs et, ainsi, de se dĂ©barrasser de ses tempĂ©raments corrompus et d’ĂȘtre purifiĂ©e. Les hommes parviennent ainsi Ă  satisfaire la volontĂ© de Dieu et Ă  s’engager sur le bon chemin dans la vie, et finalement, ils sont capables de craindre Dieu et de s’éloigner du mal, d’atteindre le salut complet et de ne plus ĂȘtre soumis aux afflictions de Satan. VoilĂ  l’effet que Dieu voudrait que l’humanitĂ© atteigne en fin de compte en accomplissant son devoir. Par consĂ©quent, au cours de l’accomplissement de ton devoir, Dieu ne te fait pas seulement voir une chose clairement et comprendre un peu de vĂ©ritĂ©, et Il ne te fait pas seulement profiter de la grĂące et des bĂ©nĂ©dictions que tu reçois en accomplissant ton devoir en tant qu’ĂȘtre créé. Au contraire, Il te permet d’ĂȘtre purifiĂ© et sauvĂ© et, finalement, tu arrives Ă  vivre dans la lumiĂšre du visage du CrĂ©ateur. Cette “lumiĂšre du visage du CrĂ©ateur” implique une signification Ă©tendue et un contenu importants ; nous n’aborderons pas cela aujourd’hui. Bien sĂ»r, Dieu ne manquera pas de dĂ©livrer des promesses et des bĂ©nĂ©dictions Ă  des personnes de ce genre, et de faire diffĂ©rentes dĂ©clarations Ă  leur sujet, mais cela, c’est une autre affaire. Pour ce qui est d’ici et de maintenant, que reçoivent de Dieu tous ceux qui se prĂ©sentent devant Lui et accomplissent leur devoir d’ĂȘtres créés ? Ce qu’il y a de plus prĂ©cieux et de plus beau au sein de l’humanitĂ©. Aucun ĂȘtre créé au sein de l’humanitĂ© ne peut recevoir de telles bĂ©nĂ©dictions de la main du CrĂ©ateur par simple hasard. Une chose aussi belle et aussi grande est dĂ©formĂ©e par l’engeance des antĂ©christs et transformĂ©e en une transaction, dans laquelle ils sollicitent des couronnes et des rĂ©compenses de la main du CrĂ©ateur. Une telle transaction fait de quelque chose de trĂšs beau et de trĂšs juste quelque chose de trĂšs laid et de trĂšs mauvais. N’est-ce pas ce que font les antĂ©christs ? À en juger par cela, les antĂ©christs sont-ils malĂ©fiques ? En effet, ils sont trĂšs malĂ©fiques ! Ce n’est lĂ  qu’une manifestation d’un aspect de leur mĂ©chancetĂ© » Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intĂ©rĂȘts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intĂ©rĂȘts de la maison de Dieu, et vendent mĂȘme ces intĂ©rĂȘts en Ă©change de la gloire personnelle Partie VII », dans Exposer les antĂ©christs. Ces paroles de Dieu m’ont transpercĂ© le cƓur. Je me suis sentie trĂšs endettĂ©e envers Lui. Dieu dit que pouvoir faire un devoir en tant qu’ĂȘtre créé est ce qu’il y a de plus beau dans l’humanitĂ©, que c’est la chose la plus digne et la plus chargĂ©e de sens et que tous les ĂȘtres créés ne peuvent pas obtenir cette bĂ©nĂ©diction. J’ai compris que c’était vrai. Dieu a dĂ©crĂ©tĂ© que moi, parmi toutes les personnes du monde, je naĂźtrais dans les derniers jours, et j’ai la chance de suivre l’Ɠuvre de Dieu dans les derniers jours, d’accomplir mon devoir et de faire l’expĂ©rience de l’Ɠuvre de Dieu. Tous ne reçoivent pas cette bĂ©nĂ©diction. C’est la grĂące et l’amour exceptionnels de Dieu. Accomplir un devoir dans la maison de Dieu, quel qu’il soit, a plus de valeur et de sens que tout ce qu’on peut faire dans le monde, alors je devrais ĂȘtre reconnaissante et le chĂ©rir. De plus, Dieu a toujours donnĂ© gĂ©nĂ©reusement la vĂ©ritĂ© aux gens. Il parle aux gens et les nourrit en personne, leur permettant de comprendre et de gagner la vĂ©ritĂ© en accomplissant leurs devoirs, et de grandir peu Ă  peu dans la vie. Dieu ne demande rien aux gens durant ce processus. Dieu veut seulement que les gens acceptent Son mandat d’un cƓur honnĂȘte et obĂ©issant, fassent de leur mieux pour bien accomplir leur devoir, et finalement gagnent la vĂ©ritĂ©, Ă©chappent Ă  leurs tempĂ©raments corrompus et soient sauvĂ©s par Lui. Et que faisais-je ? Je prenais le fait magnifique d’accomplir mon devoir en tant qu’ĂȘtre créé, je le transformais en transaction et j’essayais d’échanger mon devoir contre des bĂ©nĂ©dictions. J’étais vraiment fourbe, sournoise et je dĂ©goĂ»tais Dieu. AprĂšs ça, j’ai souvent priĂ© Dieu Ă  propos de mon Ă©tat, Lui demandant de m’éclairer et de me guider pour que je comprenne plus clairement mon problĂšme. Un jour, pendant mes dĂ©votions, j’ai lu des paroles de Dieu. Les gens doivent avoir un cƓur honnĂȘte vis-Ă -vis de Dieu, et vis-Ă -vis de leur devoir. Si tel est le cas, ils craindront Dieu. Quel genre d’attitude envers Dieu ont ceux qui ont un cƓur honnĂȘte ? Au minimum, ils ont un cƓur qui craint Dieu, un cƓur qui obĂ©it Ă  Dieu en toutes choses, ils ne demandent ni bĂ©nĂ©dictions ni infortune, ils ne parlent pas de conditions, ils s’en remettent Ă  la merci de Dieu ; ces gens-lĂ  ont un cƓur honnĂȘte. Ont-ils un cƓur honnĂȘte ceux qui, sans cesse, sont sceptiques au sujet de Dieu, Le sondent, essaient de marchander avec Lui ? Non. Qu’est-ce qui habite le cƓur de ces gens-lĂ  ? La ruse et le mal. Ils sont toujours en train de sonder. Et que sondent-ils ? L’attitude de Dieu envers les gens. Ils sont toujours en train de sonder l’attitude de Dieu envers les gens. Quel est le problĂšme ? Et pourquoi sondent-ils Son attitude ? Parce qu’elle concerne leurs intĂ©rĂȘts vitaux. Dans leur cƓur, ils se disent “Dieu a Ă©laborĂ© ces circonstances pour moi, Il a fait en sorte que ça m’arrive. Pourquoi ? Cela n’est pas arrivĂ© Ă  d’autres, pourquoi cela devait-il m’arriver Ă  moi ? Quelles en seront les consĂ©quences par la suite ?” VoilĂ  ce qu’ils sondent ils sondent leurs profits et leurs pertes, leurs bĂ©nĂ©dictions et leurs malheurs. Et tandis qu’ils sondent ces choses, sont-ils capables de pratiquer la vĂ©ritĂ© ? Sont-ils capables d’obĂ©ir Ă  Dieu ? Non. Et que produit leurs ruminations ? Seulement des choses qui leur sont bĂ©nĂ©fiques ; ils ne prĂȘtent attention qu’à leurs propres intĂ©rĂȘts. [
] Et que rĂ©sulte-t-il, au final, de cette inspection menĂ©e par ces gens qui pensent constamment Ă  leurs propres intĂ©rĂȘts ? Ils ne font que dĂ©sobĂ©ir et s’opposer Ă  Dieu. MĂȘme quand ils insistent pour accomplir leur devoir, ils le font nĂ©gligemment et superficiellement, avec un Ă©tat d’esprit nĂ©gatif. Dans leur cƓur, ils ne pensent qu’à la façon dont ils peuvent profiter, ne pas ĂȘtre du cĂŽtĂ© des perdants. Telles sont leurs motivations quand ils accomplissent leur devoir, et en faisant cela, ils essaient de marchander avec Dieu. Quel tempĂ©rament est-ce lĂ  ? C’est de la ruse, un tempĂ©rament diabolique. Il ne s’agit plus d’un tempĂ©rament corrompu ordinaire, mais d’un tempĂ©rament qui a dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© en mĂ©chancetĂ©. Et quand leur cƓur est empli de ce type de tempĂ©rament diabolique, ils sont en conflit avec Dieu ! Vous devriez ĂȘtre au clair sur ce problĂšme. Si les gens sondent Dieu et essaient de marchander en permanence quand ils accomplissent leur devoir, peuvent-ils l’accomplir correctement ? Absolument pas. Ils ne vĂ©nĂšrent pas Dieu avec leur esprit, et de maniĂšre honnĂȘte, ils n’ont pas un cƓur honnĂȘte, ils regardent et attendent, tout en accomplissant leur devoir, se tenant en retrait en permanence. Quel est le rĂ©sultat ? Dieu n’Ɠuvre pas en eux, ils sont dĂ©sorientĂ©s et deviennent confus, ils ne comprennent pas les principes de la vĂ©ritĂ©, ils agissent selon leurs propres inclinations, et ils finissent toujours par mal tourner. Et pourquoi tournent-ils mal ? Parce que leur cƓur manque de beaucoup de clairvoyance, et quand il leur arrive quelque chose, ils ne rĂ©flĂ©chissent pas sur eux-mĂȘmes, ni ne cherchent la vĂ©ritĂ© pour trouver une solution, ils persistent Ă  agir comme bon leur semble, selon leurs propres prĂ©fĂ©rences. RĂ©sultat ils tournent toujours mal quand ils accomplissent leur devoir. Ils ne pensent jamais au travail de l’Église, ni aux intĂ©rĂȘts de la maison de Dieu, ils conspirent en permanence en faveur de leurs propres intĂ©rĂȘts, de leur propre orgueil et statut. Et non seulement ils accomplissent leur devoir de façon mĂ©diocre, mais ils retardent et entravent aussi le travail de l’Église. N’est-ce pas lĂ  s’égarer, nĂ©gliger leurs devoirs ? Si les gens n’ont toujours en tĂȘte que leurs propres intĂ©rĂȘts et perspectives lorsqu’ils accomplissent leur devoir, et qu’ils n’accordent pas d’attention au travail de l’Église ou aux intĂ©rĂȘts de la maison de Dieu, alors cela n’est pas accomplir un devoir, car l’essence et la nature de leurs actions ont changĂ©. Et si la nature d’une telle chose est grave, qu’elle devient intrusive et perturbatrice, et qu’elle engendre de graves consĂ©quences, alors la personne impliquĂ©e doit ĂȘtre chassĂ©e » Seule la recherche des principes-vĂ©ritĂ©s permet de bien accomplir son devoir », dans Sermons de Christ des derniers jours. Ces paroles de Dieu m’ont frappĂ©e. Avant, je comprenais juste qu’ĂȘtre sur mes gardes dans mon devoir et toujours chercher un plan de secours Ă©tait une manifestation de fourberie et de sournoiserie. GrĂące Ă  ce que rĂ©vĂ©laient ces paroles de Dieu, j’ai vu qu’il ne s’agissait pas seulement de fourberie et de sournoiserie, que ça s’élevait au niveau de la malfaisance, parce que je ne dupais pas n’importe qui c’était avec Dieu que j’étais calculatrice. ExtĂ©rieurement, j’accomplissais mon devoir, mais je n’avais aucune sincĂ©ritĂ© dans mon devoir. Je passais mon temps Ă  observer et calculer, en faisant le devoir qui m’était le plus bĂ©nĂ©fique. Quand je faisais mon travail de composition, je le traitais comme le seul moyen de sauver ma vie. Je craignais d’ĂȘtre remplacĂ©e un jour, de ne pas trouver de devoir qui me convenait, de ne pas avoir l’occasion de gagner des bĂ©nĂ©dictions, alors j’avais toujours peur de perdre mon devoir. Plus tard, quand j’avais obtenu mon travail Ă  temps partiel, j’avais pensĂ© qu’il m’offrait une meilleure chance de gagner des bĂ©nĂ©dictions, alors je m’y Ă©tais agrippĂ©e de toutes mes forces. En apparence, j’étais trĂšs dynamique, je posais des questions sur tout ce que je ne comprenais pas, mais en rĂ©alitĂ©, je voulais juste le maĂźtriser vite afin d’occuper une position indispensable dans ce devoir. En mĂȘme temps, j’attendais de voir si je serais transfĂ©rĂ©e de mon travail principal. Si ce n’était pas le cas, j’aurais accompli mes deux devoirs pour avoir une garantie supplĂ©mentaire d’ĂȘtre sauvĂ©e et, si j’étais transfĂ©rĂ©e, je n’aurais pas eu Ă  m’inquiĂ©ter d’ĂȘtre chassĂ©e parce que j’aurais toujours eu mon travail Ă  temps partiel. J’ai compris que mon attitude envers mon devoir ne consistait pas Ă  recevoir un mandat et une responsabilitĂ© de Dieu, et que je n’acceptais pas ces devoirs de Dieu avec un cƓur pur et honnĂȘte. Au lieu de ça, j’avais des intentions sournoises, j’étudiais et calculais mes bĂ©nĂ©fices et mon espoir de recevoir des bĂ©nĂ©dictions. Je n’en reviens pas d’avoir Ă©tĂ© aussi fourbe ! ExtĂ©rieurement, je travaillais beaucoup et j’étais occupĂ©e toute la journĂ©e, ce qui donnait l’impression que j’étais trĂšs responsable dans mon devoir, mais en rĂ©alitĂ©, je ne travaillais que pour mon avenir et ma destination. Quand le dirigeant m’avait incitĂ©e Ă  me demander si je pouvais gĂ©rer les deux devoirs, j’avais eu peur que mon plan tombe Ă  l’eau, alors j’avais trouvĂ© des excuses en disant Je veux mieux remplir mon temps dans mon devoir. » Ce que j’ai dit Ă©tait vraiment trompeur ! Afin de masquer mes intentions honteuses et mĂ©prisables, j’avais employĂ© une rhĂ©torique malhonnĂȘte pour tromper le dirigeant d’équipe. Mon tempĂ©rament Ă©tait vraiment trop mauvais ! J’ai repensĂ© Ă  toutes mes pensĂ©es calculatrices et mes intentions sournoises. Je n’accomplissais pas du tout mes devoirs ! C’était me servir de Dieu et Le tromper ! Je n’avais aucune sincĂ©ritĂ© envers Dieu ! J’étais comme un marchant opportuniste. J’étais trĂšs sournoise, Ă©goĂŻste, mĂ©prisable, intĂ©ressĂ©e et je ne me souciais que du gain. J’étais prĂȘte Ă  utiliser toutes sortes de moyens pour maximiser mes intĂ©rĂȘts. Dieu dit que ceux qui ne se soucient que de leur intĂ©rĂȘt dans leur devoir, pas de ceux de Sa maison, ne produiront jamais de bons rĂ©sultats dans ce qu’ils font. Dans mon travail Ă  temps partiel, mĂȘme si je voulais pratiquer plus, mon intention Ă©tait de trouver un plan de secours. En faisant les choses avec cette intention, je ne rĂ©flĂ©chissais pas soigneusement Ă  la maniĂšre d’agir selon les principes et d’obtenir de bons rĂ©sultats. À la place, je cherchais des succĂšs rapides et n’accomplissais que des tĂąches bien visibles. Pour finir mes tĂąches, je travaillais dans l’urgence, ce qui me faisait oublier des choses et Ă©chouer Ă  saisir les principes, et mon travail Ă©tait toujours plein d’erreurs. Dans mon devoir principal, j’avais dĂ©jĂ  retardĂ© nos progrĂšs, mais je ne m’en souciais pas et ne ressentais aucune urgence. J’ai pensĂ© Ă  la maniĂšre dont j’avais semĂ© le chaos dans chacun de mes devoirs. Si ça continuait, je nuirais Ă©videmment au travail de la maison de Dieu, alors je serais vraiment chassĂ©e ! Quand j’en ai pris conscience, j’ai eu un peu peur, alors j’ai priĂ© Dieu pour Lui dire que je voulais me repentir, changer et inverser mon attitude envers mon devoir. Plus tard, en priant et cherchant, je me suis rendu compte que j’avais toujours eu un point de vue absurde, qui Ă©tait que tant que j’accomplirais un devoir stable et durable dans la maison de Dieu et que je n’étais pas transfĂ©rĂ©e, je pourrais ĂȘtre sauvĂ©e et survivre quand l’Ɠuvre de Dieu s’achĂšverait. Je ne m’étais jamais demandĂ© si mon point de vue Ă©tait conforme Ă  la vĂ©ritĂ© ni quelles Ă©taient prĂ©cisĂ©ment les exigences de Dieu. Alors j’ai cherchĂ© les passages de la parole de Dieu qui concernaient mon Ă©tat et je les ai lus. Dieu dit Il n’y a pas de corrĂ©lation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il soit bĂ©ni ou maudit. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ne devrait pas dĂ©pendre de la rĂ©compense, des conditions ou des raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Être bĂ©ni, c’est ĂȘtre perfectionnĂ© et jouir des bĂ©nĂ©dictions de Dieu aprĂšs avoir fait l’expĂ©rience du jugement. Être maudit, c’est conserver son tempĂ©rament inchangĂ© aprĂšs avoir fait l’expĂ©rience du chĂątiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expĂ©rience d’ĂȘtre perfectionnĂ©, mais ĂȘtre puni. Mais qu’ils soient bĂ©nis ou maudits, les ĂȘtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne, en tant qu’humain, et qui cherche Dieu » La diffĂ©rence entre le ministĂšre de Dieu incarnĂ© et le devoir de l’homme », dans La Parole apparaĂźt dans la chair. En fin de compte, que les hommes puissent ou non atteindre le salut ne dĂ©pend pas du devoir qu’ils remplissent, mais du fait qu’ils puissent ou non comprendre et acquĂ©rir la vĂ©ritĂ©, et qu’ils puissent ou non se soumettre entiĂšrement Ă  Dieu Ă  la fin, se mettre Ă  la merci de Ses orchestrations, ne pas envisager leur avenir et leur destinĂ©e, et devenir des ĂȘtres créés qualifiĂ©s. Dieu est juste et saint, et c’est lĂ  la norme qu’Il utilise pour prendre la mesure de toute l’humanitĂ©. Cette norme est immuable, et tu dois t’en souvenir. Grave cette norme dans ton esprit, et ne songe pas Ă  trouver un autre chemin pour poursuivre quelque chose d’irrĂ©el. Les exigences que Dieu a vis-Ă -vis de tous ceux qui veulent atteindre le salut et les normes qu’Il exige d’eux sont constantes Ă  jamais. Elles restent les mĂȘmes, qui que tu sois » La Parole apparaĂźt dans la chair, vol. 2, Sermons de Christ des derniers jours. Cette parole de Dieu est trĂšs claire. Les devoirs que les gens accomplissent et le fait qu’ils soient durables et stables ou non n’a rien Ă  voir avec le fait qu’ils soient bĂ©nis ou maudits. En tant qu’ĂȘtre créés, qu’on soit bĂ©nis ou maudits, on doit accomplir nos propres devoirs. C’est la valeur de la vie humaine, ainsi que le devoir et l’obligation des ĂȘtres humains. Aussi, Dieu n’a jamais dit que tant qu’on avait un devoir stable et durable et n’était pas transfĂ©rĂ©, on aurait une bonne destination et pourrait ĂȘtre sauvĂ©s. Dieu a toujours dit que les gens ne pouvaient ĂȘtre sauvĂ©s qu’en recherchant la vĂ©ritĂ©, en Ă©chappant Ă  leurs tempĂ©raments corrompus et en parvenant Ă  une vraie obĂ©issance. Les exigences et les critĂšres de Dieu n’ont jamais changĂ© et Dieu a toujours rappelĂ© Ses exigences. Ce n’était pas comme si je ne connaissais pas ces paroles ou ne les avais pas lues, mais j’étais exactement comme un non-croyant. Je n’avais jamais cru ni acceptĂ© ces paroles, et je n’avais pas compris les bonnes intentions de Dieu pour sauver les gens ni Son tempĂ©rament juste. Je ne comptais que sur mes notions et les fruits de mon imagination, je m’agrippais Ă  mes vues erronĂ©es et je m’étais donnĂ© un but risiblement naĂŻf. Je pensais que tant que je continuais Ă  accomplir un devoir dans la maison de Dieu sans ĂȘtre ajustĂ©e, je survivrais quand l’Ɠuvre de Dieu se conclurait. Quand j’y repense maintenant, ça me paraĂźt absolument ridicule ! Je ne cherchais qu’à avoir un devoir Ă  accomplir et Ă  ne pas ĂȘtre transfĂ©rĂ©e. Je ne m’étais jamais concentrĂ©e sur la recherche de la vĂ©ritĂ© dans mon devoir et je n’avais pas rĂ©flĂ©chi sur moi-mĂȘme ni rĂ©solu mes tempĂ©raments corrompus. Du coup, je n’avais pas conscience de mes intentions Ă©videntes de gagner des bĂ©nĂ©dictions ni de mon tempĂ©rament corrompu, et j’avais encore moins cherchĂ© la vĂ©ritĂ© pour rĂ©soudre ces choses. MĂȘme si mon devoir avait Ă©tĂ© durable, aurais-je pu garantir que j’aurais pu le faire indĂ©finiment ? Certaines personnes, autour de moi, faisaient leur devoir depuis des annĂ©es sans avoir Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es, mais parce qu’elles ne cherchaient pas la vĂ©ritĂ© et ne se concentraient pas sur la rĂ©solution de leurs tempĂ©raments corrompus, elles Ă©taient toujours nĂ©gligentes dans leurs devoirs. De ce fait, elles avaient fait leurs devoirs pendant de nombreuses annĂ©es sans rĂ©sultat et avaient fini par ĂȘtre chassĂ©es. D’autres ont travaillĂ© en se basant sur des annĂ©es d’expĂ©rience de leur don, sont devenus de plus en plus arrogants, n’en ont fait qu’à leur tĂȘte, ont gravement perturbĂ© le travail de la maison de Dieu, et ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s et chassĂ©s. Mais certains frĂšres et sƓurs sont simples et honnĂȘtes, ils sont capables d’accepter n’importe quel devoir arrangĂ© pour eux, de se concentrer sur la recherche de la vĂ©ritĂ© et la rĂ©solution de leurs tempĂ©raments corrompus, et quand ils ne comprennent pas quelque chose, ils prient Dieu ou cherchent la vĂ©ritĂ©, ou ils interrogent leurs frĂšres et sƓurs et Ă©changent avec eux. Ils deviennent de plus en plus efficaces dans leurs devoirs, ils grandissent peu Ă  peu dans la vie et ils ont une foi sincĂšre en Dieu. Il y avait de tels cas autour de moi, alors pourquoi ne les voyais-je pas ? De plus, quand des gens sont transfĂ©rĂ©s dans la maison de Dieu, c’est toujours sur la base des besoins du travail de l’Église et de leurs compĂ©tences. Si quelqu’un a une foi sincĂšre en Dieu, la maison de Dieu lui arrangera un devoir qui lui convient. Ce n’est que passer d’une position Ă  une autre, pas se faire dĂ©pouiller de son droit d’éprouver l’Ɠuvre de Dieu et de rechercher la vĂ©ritĂ©, ni ĂȘtre privĂ© de sa chance d’ĂȘtre sauvĂ©. C’est tout Ă  fait appropriĂ©. Pourquoi avais-je toujours considĂ©rĂ© les transferts comme une chose nĂ©gative, mauvaise ? J’ai compris Ă  ce moment-lĂ  que ma croyance dans le fait qu’un devoir stable et durable me garantirait une bonne destination et de ne pas ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©e et chassĂ©e Ă©tait un point de vue absurde et ridicule. Ce n’était que mes notions et les fruits de mon imagination, et c’était dangereux ! Quand je m’en suis rendu compte, mon cƓur s’est illuminĂ© et je me suis sentie trĂšs soulagĂ©e. AprĂšs ça, dans mon devoir, mon Ă©tat d’esprit Ă©tait bien meilleur. Je ne considĂ©rais plus que l’un de mes devoirs Ă©tait plus important que l’autre. À la place, je sentais que les deux Ă©taient des mandats de Dieu, qu’ils Ă©taient prĂ©cieux, et j’ai voulu faire les deux du mieux possible. Quant Ă  savoir si je continuerais mon travail Ă  temps partiel, j’ai laissĂ© Dieu en dĂ©cider et j’ai Ă©tĂ© prĂȘte Ă  me soumettre Ă  Ses arrangements. Un jour, fin novembre, le superviseur m’a dit que je n’avais plus besoin de faire le travail Ă  temps partiel parce qu’ils avaient quelqu’un d’autre. Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai ressenti quelque chose que je ne peux pas dĂ©crire. J’étais un peu triste et rĂ©ticente Ă  renoncer. Je me suis aperçue que mon Ă©tat Ă©tait mauvais, alors je me suis empressĂ©e de prier Dieu. J’ai pensĂ© aux paroles de Dieu Les gens doivent avoir un cƓur honnĂȘte vis-Ă -vis de Dieu, et vis-Ă -vis de leur devoir. Si tel est le cas, ils craindront Dieu. Quel genre d’attitude envers Dieu ont ceux qui ont un cƓur honnĂȘte ? Au minimum, ils ont un cƓur qui craint Dieu, un cƓur qui obĂ©it Ă  Dieu en toutes choses, ils ne demandent ni bĂ©nĂ©dictions ni infortune, ils ne parlent pas de conditions, ils s’en remettent Ă  la merci de Dieu ; ces gens-lĂ  ont un cƓur honnĂȘte » Seule la recherche des principes-vĂ©ritĂ©s permet de bien accomplir son devoir », dans Sermons de Christ des derniers jours. AprĂšs avoir mĂ©ditĂ© ces paroles de Dieu encore et encore, j’ai compris que Dieu aimait les gens honnĂȘtes, qu’Il voulait que je traite mes devoirs avec un cƓur honnĂȘte, que je sois capable d’obĂ©ir simplement, que je ne me soucie pas des rĂ©sultats, que je ne fasse pas de calcul pour moi-mĂȘme et que je me soumette Ă  Ses orchestrations. Jamais personne n’a gardĂ© sa place dans la maison de Dieu grĂące Ă  des ruses et des calculs. Au contraire, seuls ceux qui sont purs, honnĂȘtes, qui font les choses de maniĂšre terre Ă  terre et qui obĂ©issent Ă  Dieu peuvent tenir bon. À ce moment-lĂ , j’ai compris que Dieu me testait par cette situation. Dieu observait mon attitude. Je ne pouvais plus me montrer sĂ©lective vis-Ă -vis de mon devoir. Je devais obĂ©ir aux arrangements de Dieu du fond du cƓur et chĂ©rir mon devoir actuel. Quelle que soit la durĂ©e de ce devoir et quels que soient les autres devoirs que l’Église arrangerait pour moi Ă  l’avenir, je devais l’accepter et obĂ©ir avec un cƓur pur et honnĂȘte et faire de mon mieux pour bien les accomplir. AprĂšs y avoir rĂ©flĂ©chi, j’ai brusquement compris que Dieu avait de bonnes intentions en arrangeant ce travail Ă  temps partiel pour moi. Dieu avait arrangĂ© cet environnement pour rĂ©vĂ©ler mon attitude incorrecte envers mon devoir et mon intention bien enracinĂ©e de gagner des bĂ©nĂ©dictions. Sans la rĂ©vĂ©lation des faits, je n’aurais jamais su que ma foi Ă©tait dĂ©naturĂ©e ni quelle attitude envers son devoir est conforme Ă  la volontĂ© de Dieu. Tout ce que Dieu m’avait donnĂ© Ă©tait un trĂ©sor prĂ©cieux. Aussi, ce changement soudain dans mon devoir m’a permis de voir un fait Dieu contrĂŽle tout et le devoir que quelqu’un accomplit est prĂ©dĂ©terminĂ© par Dieu. C’est quelque chose que les gens ne peuvent ni prĂ©voir ni changer. Mais, comme un non-croyant, j’ignorais la souverainetĂ© de Dieu et je voulais prĂ©server mes devoirs par mes propres efforts. J’étais si stupide et ignorante ! Comment pouvais-je espĂ©rer garder un devoir particulier que je voulais accomplir ? Je ne pouvais vivre une vie dĂ©tendue et libĂ©rĂ©e qu’en obĂ©issant aux arrangements de Dieu. AprĂšs quelque temps, l’Église m’a chargĂ©e d’un autre travail Ă  temps partiel, mais je ne me suis plus demandĂ© si ce devoir serait durable. À la place, j’ai juste voulu le faire bien, avec assiduitĂ©, rechercher et pratiquer la vĂ©ritĂ© dans mon devoir, rĂ©soudre mon tempĂ©rament corrompu, m’efforcer de vivre une vraie ressemblance humaine et parvenir Ă  une obĂ©issance et une loyautĂ© sincĂšres envers Dieu.