Pourle mobilier, on a dressé des bûches en guise de tabourets. Et une planche, posée sur quatre piquets. Pour faire office de table. Il ne manque que les assiettes, le couvert et les serviettes pour casser la croûte. Mais, pas de souci. Luana a tout prévu. Même qu’avant de partir, elle a tout mis dans un grand panier en osier
CarolineBouchard nous explique qu'est ce que la vannerie. Vous apprendrez comment confectionner un chapeau en jonc épar de la cueillette du végétal, en pass
Unjoli sourire en guise d'introduction, comme un premier témoignage de la gentillesse des balinais Plantons le décor. Nous sommes tout au nord de l'île de Bali dans la région rurale de Sangsit et plus précisément dans l'enceinte du Pura Beji, un temple hindouiste parmi tant d'autres. Cette sympathique jeune femme portant une corbeille d'offrandes est tout
Maisattention, il en faut beaucoup, compter au moins 250 pièces pour un voyage d'une semaine en charter à New-York, autant pour un circuit de 10 jours en Egypte (eux aussi font des supers ristournes en ce moment), 150 à 160 pour pouvoir vous dorer aux Baléares. Si vous avez des gouts de luxe et une grande tirelire, sachez alors qu'il faut environ 1200 pièces
Pouravoir tenté, dès les années 40, un retour aux sources écologiques, pour l'avoir proclamé dans Construire avec le peuple paru en 1970, Fathy fait figure de précurseur. Son expérience, trop novatrice pour réussir à Goumah, apparaît aujourd'hui chargée d'intérêt pour les pays en voie de développement.
Lachartreuse du mont dieu. Située au coeur des Ardennes, entre vertes prairies et foret profonde, se dresse la plus ancienne chartreuse de France, la chartreuse du Mont-Dieu. Construite dans une imposante forêt d'un peu plus d'un hectare, observant la vaste clairière + de Détails. Brieulles sur Bar. 4,5km de Sy.
Vanneriesauvage - confection d’un Œil de Dieu - YouTube Voir cette Épingle et d'autres images dans Vanneriepar Pascale.dv. D'autres Épingles similaires Tressage Osier Corbeille En Osier
Résumé John von Neumann vient de passer de vie à trépas. Juste avant sa mort, ce génie polymathe, concepteur de la théorie des jeux et architecte de l'ordinateur, se demandait si l'être humain n'était pas un automate. Voilà qui ne manque pas d'attirer l'oeil de Kronos, dieu de l'espace-temps et collectionneur de chemises hawaïennes.
Langageproverbial et conduite du récit dans l’Histoire d’un voyage en terre de Brésil de Jean de Léry (Dieu) à sa gloire » , c’est-à -dire en mêlant étroitement la cause de Dieu et celle de la doctrine calviniste. L’aventure vécue reçoit donc un sens et sa relation, par son objectivité même, devient une célébration de la gloire divine19 autant qu’une arme redoutable
bijouxfait d’or et de pierres précieuses. En. tout il avait un peu près 700 objets fait d’or et. de pierres précieuses. Toutankhamon était très connu parce qu’il y avait encore tout son trésor et son sarcophage et sa tombe. n’a pas été pillé. Maintenant le trésor est en train de voyager le monde, et après, il va revenir en
GSeu. 2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 1323 Les arbres de vie gravĂ©s, peints, brodĂ©s, imprimĂ©s ou sculptĂ©s existent depuis le dĂ©but de l'Histoire. Ils semblent symboliser la force de la vie et ses origines, l'importance des racines et le dĂ©veloppement de la Vie. Ils sont parfois associĂ©s Ă des personnages et/ou Ă des animaux oiseaux, mammifères. L'arbre de la connaissance et le chandelier Ă 7 branches pourraient en ĂŞtre des variantes selon certaines interprĂ©tations. Dans la Bible "Le vitrail La paix ou l'Arbre de vie de la chapelle des Cordeliers de Sarrebourg Chagall y interprète l'aventure humaine Ă la lumière de la Bible. Prix "beaux livres" des libraires religieux." Un arbre de la sorte est mentionnĂ© au dĂ©but de la Genèse Ge 324. Il donne l'immortalitĂ©. Il est Ă ne pas confondre avec l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Cet arbre est aussi mentionnĂ© plusieurs fois dans l'Apocalypse Ap. 2,7 ; Ap. 22,14 ; Ap. 22,19. Les chrĂ©tiens ont souvent assimilĂ© la croix du Christ avec l'arbre de vie car, comme lui, elle donne vie Ă l'humanitĂ©. L'arbre de vie est parfois rattachĂ© Ă la Menorah du temple de JĂ©rusalem. Dans le livre d'EzĂ©chiel 31, 1-11, la parabole du grand cèdre est Ă©loquente "La onzième annĂ©e, le troisième mois, le premier du mois, il y eut une parole du Seigneur pour moi EzĂ©chiel "Fils d'homme, dis Ă Pharaon, roi d'Egypte, et Ă sa multitude A qui ressembles-tu, toi qui es si grand ? A un cyprès, Ă un cèdre du Liban qui aurait de belles branches formant une forĂŞt ombreuse et d'une taille si Ă©levĂ©e que son sommet serait entre les nuages ? … Ainsi donc sa taille Ă©tait plus Ă©levĂ©e que celle de tous les arbres des champs … Tous les oiseaux du ciel nichaient dans ses rameaux, toutes les bĂŞtes sauvages mettaient bas sous ses branches, toute la multitude des peuples habitait sous son ombre. … Les cèdres du "jardin de Dieu" ne l'Ă©galaient pas, les cyprès n'Ă©taient pas comparables Ă ses rameaux, ni les platanes Ă ses branches; aucun arbre, dans le "jardin de Dieu" ne lui Ă©tait comparable en beautĂ©. Je l'avais fait beau par l'abondance de sa ramure. Tous arbres du "jardin de Dieu" le jalousaient. C'est pourquoi, ainsi parle le Seigneur Dieu Parce que tu as Ă©levĂ© ta taille, parce qu'il a Ă©levĂ© son sommet entre les nuages, qu'il s'est Ă©levĂ© avec orgueil, je le livre aux mains du chef des nations qui le traitera selon sa mĂ©chancetĂ©. Je l'ai chassĂ©." Le "Royaume de Dieu" - la crĂ©ation - , nĂ© d'une très humble semence, deviendra lui-mĂŞme, aux temps voulus, un "grand arbre" oĂą viendront nicher tous les oiseaux de la terre. Telle est la parabole du grain de moutarde en Matthieu 13, 31 "Le Royaume des cieux est comparable Ă un grain de moutarde qu'un homme prend et sème dans les champs. C'est bien la plus petite de toutes les semences. Mais, quand elle a poussĂ©, elle est la plus grande des plantes potagères elle devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent faire leurs nids dans ses branches." A travers la puissance Ă©voquĂ©e par la vigueur de ces arbres de vie, c'est toute la grandeur de la crĂ©ation qui est magnifiĂ©e ! Mais une vie qui doit admettre ses limites. Dans la Kabbale L’Arbre de Vie dans la Kabbale, reprĂ©sente symboliquement les Lois de l'Univers. Il peut aussi ĂŞtre vu comme le symbole de la CrĂ©ation tant du Macrocosme L'Univers que du Microcosme L'ĂŠtre Humain. L’arbre de Vie L’arbre de Vie est l’un des symboles les plus familiers de la GĂ©omĂ©trie SacrĂ©e. La structure de l’Arbre de Vie est connectĂ©e aux enseignements sacrĂ©s de la Kabbale Juive mais elle peut ĂŞtre retrouvĂ©e dans d’autres traditions comme celles des anciens Égyptiens. L’Abre de Vie est expliquĂ© dans le Sefer Yetzira Le livre de la CrĂ©ation ». Le livre explique la crĂ©ation comme processus impliquant les 10 nombres divins Sephiroths de Dieu le CrĂ©ateur et les 22 lettres de l’alphabet HĂ©breu. Les 10 sĂ©phiroths ensemble avec les 22 lettres constituent les 32 chemins de la sagesse secrète ». L’arbre de Vie est utilisĂ© en tant que signe d’unitĂ© et d’amour. Le pendentif de l’arbre de vie forme la clĂ© de la crĂ©ation originale de Dieu. Le pendentif rentre exactement dans la graine et la fleur de vie. Arbre des SĂ©phiroth En hĂ©breu, sepher signifie livre qui contient la Tradition ». Quant Ă sĂ©phirah, c'est un rĂ©cipient, une coupe par exemple, ou un vase. Au pluriel, sĂ©phirah s'Ă©crit sĂ©phiroth. Ainsi, les 10 sĂ©phiroth qui comÂposent l'Arbre de Vie, selon la kabÂbale, contiennent chacune une Ă©nergie divine. L’étude de l’Arbre de Vie ou Arbre de Naissance, offre une meilleure comprĂ©hension des relations entre le corps, le niveau Ă©motionnel de l’âme, le mental, l’intellect et le spirituel, pour harmoniser les vibrations de ces diffĂ©rents niveaux de l’Etre. Dans le livre de Mormon Tree of Life Lehi from Book of Mormon Dans le Livre de Mormon, Lehi le prophète, raconte une vision dans laquelle il a vu un arbre ” dont le fruit Ă©tait dĂ©sirable pour rendre heureux ” 1 Ne. 810. Lehi a pris le fruit et l’a dĂ©crit comme emplissant son âme de joie. Un chemin direct et Ă©troit menait vers cet arbre, mais des obstacles rendaient le trajet difficile. Une baguette en mĂ©tal menait vers l’arbre et servait de guide Ă tout ceux qui tenaient bon et souhaitaient le suivre. Après que Lehi ait racontĂ© cette vision Ă ses fils, Nephi, un de ses plus jeunes fils dĂ©sirait comprendre la vision. Alors il a priĂ©. Nephi a reçu la mĂŞme vision, en plus d’élĂ©ments qui lui expliquaient la signification de la vision. Nephi apprit que l’arbre de la vie reprĂ©sentait l’amour de Dieu, et que le fruit reprĂ©sentait l’évangile de JĂ©sus Christ. La baguette en mĂ©tal Ă©tait la parole de Dieu. Pour les membres de l’Eglise Mormone, la baguette en mĂ©tal est devenue un symbole bien connu qui reprĂ©sente le fait de suivre les commandements de Dieu. Ce symbole et l’arbre de la vie sont deux motifs importants dans l’art mormon. Dans la culture Celtique L'astrologie "celtique" ou "druidique", tradition vieille de 7000 ans, est relativement mĂ©connue de notre civilisation. Seuls, quelques initiĂ©s sont encore au courant des traditions de cette science transmise par nos lointains ancĂŞtres. Le principe du "connais toi toi-mĂŞme" est une vivante reprĂ©sentation de cette astrologie qui a passionnĂ© et passionne encore de nombreux adeptes Ă la recherche de leurs racines et de leur identitĂ©. Le principe de cette approche humaniste est basĂ©e sur l'observation de la nature et de quelques Arbres en particulier. Il est troublant de constater que nous sommes sous l'influence d'un vĂ©gĂ©tal, pour lequel nous trouverons de nombreuses analogies et de nombreux critères de comparaison. Chaque arbre a ses particularitĂ©s et ses caractĂ©ristiques ; il en est de mĂŞme pour le rythme des saisons est omniprĂ©sent et le calendrier celtique propose en fait 13 mois tous placĂ©s sous l'Ă©gide d'un Arbre ou arbuste. Comme les MĂ©sopotamiens, les Egyptiens ou les Chinois, les Celtes eux aussi avaient leur regard fixĂ© vers le ciel et les Ă©toiles. Mais en Europe, contrairement aux rĂ©gions du Proche-Orient et d' Afrique du Nord oĂą fleurirent les civilisations de Summer et d'Akkad, de Babylone et d'Egypte, la nature Ă©tait gĂ©nĂ©reuse. Les dĂ©serts Ă©taient rares, mais partout il y avait des forĂŞts denses et mystĂ©rieuses qui Ă©taient comme des frontières naturelles entre les tribus plus ou moins rivales. Il est donc logique que les peuples Celtes aient choisi de faire figurer des arbres dans leur zodiaque, plutĂ´t que des Ă©toiles, et placèrent ainsi leur destinĂ©e sous le signe d'un arbre en particulier auquel ils attribuèrent des caractĂ©ristiques originales et propres Ă l'individu dont la naissance coĂŻncidait avec la pĂ©riode de l'annĂ©e consacrĂ©e Ă cet arbre. Dans la culture Navajo L'arbre de vie tree of life est reprĂ©sentĂ© par l'une des quatre plantes sacrĂ©es navajo le maĂŻs. Cest l'arbre de la gĂ©nĂ©alogie d'une famille. Chaque branche du maĂŻs reprĂ©sente les gĂ©nĂ©rations de la famille. Chaque membre de la famille est reprĂ©sentĂ© par un oiseau. Le maĂŻs est dans un panier ou corbeille l"art de la vannerie est un art majeur pour le peuple Navajo que l'un des ĂŞtres sacrĂ©s leur a transmis. L"arbre de vie est surtout reprĂ©sentĂ© sous forme de tapisserie ou tapis de laine. L'art de la tapisserie est encore un art majeur pour le peuple Navajo que l'un des ĂŞtres sacrĂ©s leur a transmis. Dans la culture sumĂ©rienne Selon les SumĂ©riens, il y avait un bosquet sacrĂ© dans la ville d'Eridu qui Ă©tait consacrĂ© au dieu Enki Ea en akkadien, dieu de la sagesse et de l'Apsu domaine des eaux souterraines. LĂ Ă©taient plantĂ©s deux arbres sacrĂ©s L'arbre blanc MESH / MESU sorbier ? et l'arbre noir GIZKIN / KISKANU palmier dattier ?. Voila ce qu'en disent les textes "Père Enki, engendrĂ© par un taureau, engendrĂ© par un taureau sauvage ... ... roi, qui est devenu l'arbre MESU dans l'Apsu... il a soulevĂ© toutes les terres, grand Ushumgallu, il a plantĂ©, dans Eridu un bosquet d'arbres fruitiers qui s'Ă©tend sur la terre. Son ombre s'Ă©tend sur le ciel et la terre ..." "A Eridu il y a un arbre noir KISKANU placĂ© dans le lieu saint. Il est comme du lapis-lazuli, construit sur l'Apsu. Enki, quand il marche, remplit Eridu d'abondance. Dans le lieu de repos se trouve la chambre des Nammus. Dans son saint temple, il y a un bosquet ombragĂ©, dans lequel aucun homme ne peut entrer." "Le lieu saint, a Ă©tĂ© ... .... parfait en lapis lazuli, l'intĂ©rieur est magnifiquement formĂ© comme un blanc arbres MESU portant ses fruits." On prĂ©tendait que les racines de ces deux arbres descendaient jusque dans l'APSU et que leurs branches atteignaient le ciel. Ainsi, dans un texte Babylonien, le dieu Marduk disait "L'arbre MESU a ses racines dans la vaste mer, dans la profondeur d'Arallu pays des morts, et atteint son sommet en haut du ciel." Du MESU le "Poème d'Erra" disait aussi qu'il Ă©tait "la chair des dieux", "l'ornement du roi de l'univers", "l'arbre saint". Comme les textes disent que le KISKANU Ă©tait une sorte d' "Arbre de vie", il est donc possible que le MESU ait Ă©tĂ© un "Arbre de la connaissance". Le dieu Enki / Ea, en effet, rĂ©gnait tout aussi bien sur les eaux de vie que sur la connaissance. Mais il est possible Ă©galement qu'il ait servi d'axe Ă l'univers et de de pilier pour soutenir le ciel puisqu'il s'Ă©tendait du plus profond de la terre jusqu'au plus haut sommet du ciel. L'Arbre de Vie Ă©tait reprĂ©sentĂ© de manières trĂ©s diverses chez les peuples de MĂ©sopotamie. >Exemples d'Arbres de Vie 1 >Exemples d'Arbres de Vie 2 >Exemples d'Arbres de Vie 3 Il Ă©tait souvent reprĂ©sentĂ© encadrĂ© par deux animaux. >Exemples en MĂ©sopotamie. >Exemples en Syrie et PhĂ©nicie. L'Arbre de vie est Ă©galement souvent reprĂ©sentĂ© entourĂ© par des ABGALs / APKALLUs. Ce sont des ĂŞtres envoyĂ©s par le dieu Ea / Enki pour civiliser les humains. Ils sont de trois sortes - Les Poissons-Apkallus Hommes habillĂ©s en poissons SUHURs / PURĂ‚DUs. >Voir. - Les Umu-Apkallus Apkallus lumineux, hommes portant des ailes. >Voir. - Les Oiseaux-Apkallus Hommes Ă tĂŞte d'oiseau. >Voir. Dans les cultures Maya et Aztèque Les Mayas connaissent eux aussi l'Arbre du monde, mais chez eux il devient un Arbre Cosmique. Il occupe le centre de l'univers et sert de colonne pour soutenir le ciel. Comme en Chine, les quatre angles de la Terre sont occupĂ©s par quatre autres arbres qui soutiennent eux aussi le ciel. L'arbre central s'appelle YAXCHE et il est identifiĂ© Ă un kapokier / Fromager arbre Ceiba. Ses racines poussent en Enfer et ses branches atteignent le Ciel. On dit aussi que sa base est sur la "BĂŞte de la Terre" et qu'Ă son sommet est l'oiseau orgueilleux ITZAM-YEH "Oiseau-serpent" / "Sept-Ara" reprĂ©sentant la constellation de la Grande Ourse. Cet arbre est Ă©galement identifiĂ© Ă la Voie lactĂ©e et sert de pont pour les âmes qui vont au paradis ou en Enfer le mĂŞme mythe est connu chez les Indiens d'AmĂ©rique du nord. Mais cet arbre est le plus souvent reprĂ©sentĂ© sous la forme d'une croix Une branche reprĂ©sentant le tracĂ© de la Voie lactĂ©e et l'autre reprĂ©sentant l'Ă©cliptique appelĂ©e le "Serpent blanc dĂ©sossĂ©". Au croisement des deux branches se trouve la "TĂŞte du monstre KAWAK / WITZ", ou la "TĂŞte du Serpent blanc dĂ©sossĂ©", ou la "Bouche du crocodile", ou l'"EntrĂ©e de XIBALBA" Monde souterrain. Ce lieu correspond, Ă©trangement, au centre de la Voie LactĂ©e, la oĂą on pense se trouver un trou noir gĂ©ant. L'Arbre Wak-wak L'Arbre de Vie ne sert pas qu'Ă nourrir, guĂ©rir et prolonger la vie. Il ne sert pas non plus uniquement de fondation Ă l'existance du Monde. Dans une autre de ses versions, il devient un arbre qui crĂ©e la vie, une vie parallèle Ă la vie normale l'Arbre Wak-wak ou Waq-waq. La plus ancienne rĂ©fĂ©rence Ă ce mythe provient du livre chinois TUNG-TIEN. Son auteur, DU-YU, Ă©tait un Chinois qui fut fait prisonnier par les Arabes Ă la bataille du Talas, en Asie centrale, en 751. Et il entendit parler d'une Ă©trange histoire en Iran ou en MĂ©sopotamie On disait que des marins arabes, au bout d'un voyage de huit ans, arrivèrent sur une Ă®le rocheuse carrĂ©e oĂą ils trouvèrent un arbre aux branches rouges et aux feuilles vertes. Sur cet arbre poussaient des enfants longs de six Ă sept pouces. Lorsqu'lls voyaient des hommes ils ne leurs parlaient pas. mais ils pouvaient tous rire ou s'agiter. Mains, pieds et tĂŞtes adhĂŞraient aux branches de l'arbre. Lorsque les hommes essayaient de les dĂ©tacher, les enfants Ă peine dans leurs mains se dessĂ©chaient et devenaient noirs, comme pourris. Al-Gahlz au IX ème siècle, dans son livre "Kitab al-Haiyawan", explique que cet arbre s'appelle "WOKWOK" et qu'il porte des fruits Ă©tranges formant des animaux ou des femmes minuscules, de diffĂ©rentes couleurs, suspendus aux branches par les cheveux, et qui n'arrĂŞtent pas de crier "wok-wok !". Et si on les cueille, ils meurent immĂ©diatement. Au Xème siècle, un traitĂ© sur l'ĂŻnde parle aussi de cet arbre "Il y a de grands arbres aux feuilles, arrondies ou ovales, qui font des fruits semblables Ă des melons, mais plus grands et d'un aspect humain. Quand le vent les agite, il en sort une voix et l'intĂ©rieur se gonfle d'air comme les fruits de l'asclĂ©piade. S'lls se dĂ©tachent de l'arbre, l'air s'en Ă©chappe immĂ©diatement et ils deviennent plats et flasques comme un morceau de peau.". Dans le grand roman persan "Shâh Nâmeh", Ă©crit par Firdouzi 940-1020, l'Arbre WAK-WAK est ensuite associĂ© Ă la quète du savoir par Iskandar Alexandre le grand. Ce dernier rencontre des arbres parlant, sur l'Ă®le des femmes, et ils lui prophĂ©tisent sa mort prochaine. Iskandar, Alexander the Great at the talking tree A la fin du XI ème siècle, un livre Ă©crit Ă Cordoue raconte ceci "Dans la partie de la Chine qui est dans la mer. il y a de nombreuses Ă®les ; parmi elles, celles qui sont cĂ©lèbres et connues sont au nombre de huit. La plus grande et la plus importante est l'Ă®Ie de Wakwak. Elle est appelĂ©e ainsi parce qu'Ăl s'y trouve des arbres Ă©levĂ©s dont les nombreuses feuilles sont semblables Ă celles du figuier. Cet arbre porte des fruits au mois de mars, et ce sont des fruits semblables aux fruits du palmier. Ces fruits se terminent par des pieds de jeunes filles qui en sortent. Le deuxième jour du mois. elles sortent leurs deux jarnbes; le troisième jour, les deux genoux et les deux cuisses. Et cela continue ainsi el il en sort chaque jour quelque chose jusqu'Ă ce qu'elles aient achevĂ© leur sortie le dernier jour du mois d'avril. Au mois de mai sort leur tĂŞte et leur forme extĂ©rieure est complète. Elles sont suspendues par les cheveux. leur forme et leur stature sont les plus belles qui soient et les plus admirables. est au dĂ©but du mois de juin, elles commencent ĂĄ. tomber de ces arbres jusqu'au milieu du mois, et il n'en reste plus une seule qui ne soit tombĂ©e. Au moment de tomber sur le sol, elles poussent deux cris 'Wakwak !'. On dit aussi qu'elIes en poussent trois. Lorsqu'elles sont tombĂ©es par terre, on trouve une chair sans os. Elles sont plus belles que tout ce qu'on peut dĂ©sirer, sauf qu'elles sont mortes et qu'clles n'ont pas d'ĂŁme. On les ensevelit dans la terre; si on ne les ensevelissait pas et qu'elles restent ainsi. personne ne pourrait en approcher mĂŞme de loin Ă cause de l'intensitĂ© de leur puanteur. Cela est une merveille du pays de Chine. Cette Ă®le est Ă la limite du monde habitĂ© de cette mer.". Le livre des curiositĂ©s de la science et de l'Ă©merveillement des yeux Ă©poque mĂ©diĂ©vale Dans le livre "Kltab nl-Gohgraya" Xll ème siècle. on dit que cet arbre pousse dans l'Ă®le Wak-Wak situĂ©e dans la mer de Chine et que ses feuilles sont semblables Ă celles du figuler. Des fruits. analogues Ă ceux du palmier paraissent en mars En avril, des petites filles minuscules commencent Ă apparaĂ®tre. Elles poussent Ă partir des pieds et finissent par sortir complètement fin avril et restent suspendues par les cheveux aux branches. Vers le mois de juin, alors qu'elles sont maintenant mĂ»res, elles commencent ĂĄ tomber en criant le fatidique "Wok-wok !". Ibn Tufall Xll ème siècle raconte Ă©galement ceci "Il y en a une une Ă®le indienne, sous la ligne de l'Ă©quinoxe, oĂą I'on croit que les hommes naissent sans avoir nl père, nl mère et oĂą l'on trouve un arbre dont les fruits sont des hommes." En Occident. Alexandre de Bernay s'inspire du livre "Shâh Nâmeh" pour Ă©crire son Roman d'Alexandre Ă la fln du XII ème siecle. Dans le chapitre de "la forĂŞt aux pucelles", il dĂ©crit la rencontre entre Alexandre le grand et des jeunes filles-fleurs qul ne vivent que durant la belle saison. Elles sont confinĂ©e Ă l'ntĂ©rieur de la forĂŞt oĂą elles naissent et elles trouvent une mort inexorable si elles en quittent l'ornbre. Al-Qazwinl, au XIII ème siècle, parle Ă©galement de l'archpel des lles Wak-wak "Elles sont appelĂ©es ainsi parce qu'iI y a lĂ un arbre dont les fruits ressemblent Ă des femmes pendues par les cheveux; et lorsque le fruit est mĂ»r on entend le son 'wok-wok !' " Dans un livre turc datĂ© de 1580 il est expliquĂ© ceci "Les etres humains n'habitent pas sur l'ile de Vaqvaq. Parfois, contraints par la violence du vent, certains navires y parviennent. Les premières personnes du bord qui dĂ©barquent pĂ©nètrent alors dans l'ile susdite. Dans celle-ci, il y a une sorte de grand arbre qui a toujours pour fruits de très belles odalisques fixĂ©es Ă ses fleurs et Ă ses branches, odalisques qui laissent dans l'Ă©merveillemenl ceux qui voient la beautĂ© de leurs formes et l'Ă©lĂ©gance de leurs corps. Chacune d'elles a assurĂ©ment des seins et un sexe, comme les autres femmes. Comme des fruits, elles sont suspendues par leur chevelure aux branches de l'arbre. Il arrive que, toutes ensemble, elles poussent le cri 'Vaq-vaq !'. Pour cette raison. l'lIe susdite est appelĂ©e 'Vaq-vaq'. Chaque fois que l'une de ces odalisques est cueillie de son point d'origine. elle ne survit que près de deux joumĂ©es. puis elle pĂ©rit et sa forme se gĂŁte. On raconte que, parfois, certaines personnes les connaissent et y trouvent bonnes odeurs et grands plaisirs. Dans certains livres, c'est de cette manière qu'est reprĂ©sentĂ© et tracĂ© l'arbre sus-dit.". Dans ses "Lettres sur la mythologie", Thomas Blackwell 1701-1757 Ă©crit ceci “Nous avons appris de nos pieux ancĂŞtres, dit l'lmam, que parmi les Ă®les de l'Inde, il y en a une, situĂ©e directement sous oĂą il naĂ®t des .hommes sans pères ni mères. ll y croĂ®t un arbre qui porte des femmes au lieu de fruits; ce sont elles qu'Al-masudi appelle les 'Demoiselles de Wakwak'. Cette Ă®le est de toutes les rĂ©gions de la Terre celle qui jouit de l'air le plus doux et le plus tempĂ©rĂ©." En ThaĂŻlande, cet arbre mystique est connu aussi mais on le situe au Paradis. Et les femmes qui y poussent portent le nom de NARZPHONs, ce qui vient du sanscrit NARRPHALAs signifiant "Femmes-fruits". On peut se demander si cette Ă®le WAK-WAK "Djazirat al-Wakwak" existait vraiment ou si elle Ă©tait totalement lĂ©gendaire. Les Arabes, en essayant de rationaliser le mythe, les remplaceront parfois par l'"Ă®le des femmes", en abandonnant toute rĂ©fĂ©rence Ă l'arbre merveilleux. Selon Al-Mas'udi vers 871-956 ou 893-956, qui est le seul gĂ©ographe arabe Ă s’être rendu Ă Zanzibar, l'ile Wak-wak se trouverait au large de Sofala ville situĂ©e en Afrique de l'est. Ibn Khaldun et Ibn al-Wardi pensaient de mĂŞme. Quand Ă Ya'kubi, il la placait dans le mer de Larwi, situĂ©e entre l'inde et l'Afrique. Cependant, en 909, Ibn al-Fakih parlait de l'existance de deux Ă®les Wak-wak "Wakwak al-Sin", situĂ©e au large de la Chine, et "Wakwak al-Yaman", situĂ©e au large du YĂ©men. On pense que l'Ă®le WAK-WAK n'est autre que Madagascar et que la lĂ©gende vient des Malais. Madagascar a en effet Ă©tĂ© colonisĂ©e jadis par des Malais venus de Sumatra, cela a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© en comparant la langue malgache avec les langues de Malaisie et d'IndonĂ©sie. Madagascar serait donc l'Ă®le "Wakwak al-Yaman" et Sumatra serait alors l'Ă®le "Wakwak al-Sin". En 945, l'Arabe Ibn Lakis a dailleurs dĂ©crit la venue de Wak-waks, avec une flotte de1000 bateaux, sur la cote orientale de l'Afrique afin de commercer avec les Arabes. Chez les Malais, le mot WAKWAK peut se rapporter aux gibbons qui vivent dans les arbres. Certains pensent que ce nom aurait pu ĂŞtre donnĂ© par les Malais aux femmes Bochimanes stĂ©atopyges qu'ils ont rencontrĂ© dans le sud-est de l'Afrique. Pour les Malais des Philippines, cependant, le mot WAKWAK sert plutĂ´t Ă dĂ©signer une sorte de vampire volant. Il est plus intĂ©ressant de se rapporter Ă la langue des Malais installĂ©s Ă Madagascar Chez eux le mot WAKWAK pourrait bien dĂ©river de VAHWAK qui signifie "peuple" ou "tribu". Et chez les Malais de Sumatra on trouvait Ă©galement une tribu portant le nom de PAKPAKs. Le fruit de l'Arbre WAKWAK pourrait ĂŞtre, selon certains, la noix de coco. En effet, avec ces trois trous celle-ci peut ressembler un peu Ă un visage. Et d'ailleurs, son nom de "coco" signifiait "face grimacante" en portugais. Cependant il existe aussi un arbre appelĂ© VAKWA Pandanus Ă Madagascar ... mais il serait vain de chercher dans ses fruits une forme ressemblant Ă un corps de femme. Cependant on notera que chez les Malais des Philippines, on trouve plusieurs lĂ©gendes parlant de femmes nĂ©es Ă partir d'un fruit. Lopez de Gomara Francisco, Histoire de l'Inde Etrangement, dans son livre L'"Histoire vĂ©ritable", I 'Ă©crivain grec Lucien de Samosate 120-200 avait dĂ©ja racontĂ© une histoire qui semble ĂŞtre le prototype du mythe des femmes de l'Arbre WAK-WAK "... Après avoir traversĂ© Ie fleuve Ă un endroit guĂ©able, nous trouvons une espèce de vignes tout Ă fait merveilleuses le tronc, dans sa partie voisine de la terre, Ă©tait Ă©pais et Ă©lancĂ©; de sa partie supĂ©rieure sortaient des femmes, dont le corps, Ă partir de la ceinture, Ă©tait cl'une beautĂ© parfaite. telles que l'on nous reprĂ©sente DaphnĂ©, changĂ©e en laurier, au moment oĂą Apollon va l'atteindre. A l'extrĂ©mitĂ© de leurs doigts poussaient des branches chargĂ©es de grappes ; leurs tĂŞtes, au lieu de cheveux, Ă©taient couvertes de boucles, qui formaient les pampres et les raisins. Nous nous approchons ; elles nous saluent, nous tendent la main, nous adressent la parole, les unes en langue lydienne, les autres en indien, presque toutes en grec, et nous donnent des baisers sur la bouche ; mais ceux qui les reçoivent deviennent aussitĂ´t ivres et insensĂ©s. Cependant elles ne nous permirent pas de cueillir de leurs fruits, et, si quelqu'un en arrachait, elles jetaient des cris de douleur. Quelques-unes nous invitaient Ă une Ă©treinte amoureuse ; mais deux de nos compagnons s'Ă©taiet laissĂ© prendre par elles ne purent s'en dĂ©barrasser; ils demeurèrent pris par les parties sexuelles, dans ces femmes, et poussant avec elles des racines en un instant, leurs doigts se changèrent en rameaux, en vrilles, et l'on eĂ»t dit qu'ils allaient aussi produire des raisins. Nous les abandonnons, nous fuyons vers notre vaisseau, et nous racontons Ă ceux que nous y avions laissĂ©s la mĂ©tamorphose de nos compagnons, dĂ©sormais incorporĂ©s Ă des vignes...." On notera que dans le Coran se trouve mentionnĂ© un autre arbre mythique dont les fruits ne ressemblent pas Ă des femmes mais Ă des tĂŞtes de diables, l'Arbre de Zaqqoum qui pousse en Enfer "Certes l’arbre de Zakkoum sera la nourriture du grand pĂ©cheur. Comme du mĂ©tal en fusion ; il bouillonnera dans les ventres comme le bouillonnement de l’eau surchauffĂ©e." Sourate 44, 43-46 "... Vous, les Ă©garĂ©s, qui traitiez celĂ de mensonge, vous mangerez certainement de l'arbre de Zaqqoum. Vous vous en remplirez le ventre." Sourate 56, 51-53 L’arbre des chevaliers de la Table Ronde Ce remarquable exemple de l’utilisation de l’arbre comme symbole est conservĂ© au château de Pierrefonds, dans le nord de la France. Les huit branches latĂ©rales conventionnelles portent des fleurs en fin de branches, de chacunes d’elles se dresse le corps d’un chevalier portant dans sa main un ruban portant son nom. La tige centrale est surmontĂ©e d’une plus grande fleur, qui Ă©merge du corps du Roi Arthur lui-mĂŞme. L’arbre est un des motifs prĂ©fĂ©rĂ©s dans l’hĂ©raldique. Le seul tronc avec sa multitude de branches de l’arbre a Ă©tĂ© frĂ©quemment utilisĂ© pour symboliser la lignĂ©e royale, puis familiale… l’arbre gĂ©nĂ©alogique. En agrandissant l’image on peut lire quelques noms de chevaliers dont Galahad, Lancelot du Lac, Perceval le Gallois, Gauvain, Lamorak le Gallois, Tristan. Aller plus loin L'ancien secret de la Fleur de Vie Article + Video + PDF's Petit tour des Ă©crits religieux passĂ©s et prĂ©sents HTML + PDF [VF] Sources WikipĂ©dia NouvelordremondialCC Arbre de vie Lousonna Hozho Atil ovh Les mormons Terre et ciel KrapooArboricole
Dans les sous-sols du musée du Louvre, les chercheurs ont presque la larme à l'oeil. Ils s'apprêtent à dévoiler, durant quelques heures à peine, l'incroyable chaudron vert de gris, surmonté de têtes de personnages barbus et casqués, qui trônait à côté du char à deux roues dans une tombe découverte fin 2014 et aussitôt nommée la tombe du prince de Lavau ». Révélé par l'Institut national de recherches archéologiques préventives Inrap, le site se trouve dans une petite commune champenoise de l'Aube, près de du milieu du Ve siècle avant notre ère, à la même époque que la tombe de la dame de Vix, la chambre funéraire de 14 mètres carrés contenait un corps, de sexe masculin âgé d'environ trente ans, étendu sur un char à deux roues, paré d'un torque, un collier rigide de plus de 500 grammes en or massif et de bracelets en tôle d'or quasi identiques à têtes de canard. Et les chercheurs du Louvre de montrer, à l'aide de radiographie de très haute précision que le plumage des canards est fait avec de petits poinçons et incrusté d'un fil perlé sur le corps, découvert sur ce qui est aujourd'hui le terrain d'un aménagement hôtelier, est accompagné d'un grand chaudron de 200 litres contenant encore des traces de vin. Il est orné d'une incroyable tête du dieu-fleuve grec, Achéloos, travail d'un fondeur qui a martelé des lingots préformés. Au centre du chaudron, un service de banquet, avec une carafe oenochoé étrusque noire sur laquelle figure le dieu Dionysos, allongé sous une vigne. Une cruche fabriquée dans la région d'Athènes mais qui a été retravaillée par les artisans celtes, afin d'y ajouter une décoration en or sur les étape de la mondialisationComment ces objets, venant d'aussi loin, ont-ils pu se retrouver en Champagne pendant la civilisation celte de l'âge de fer, pour laquelle aucune trace écrite ne subsiste et qui ne disposait pas de monnaie ? Cette découverte illustre le contact entre les mondes celtiques des résidences princières et les mondes méditerranéens au milieu du Ve siècle avant notre ère. Elle nous apporte un éclairage sur une première étape de la mondialisation », explique Dominique Garcia, président de l'Inrap. Les puissants accumulent de la richesse pour les donner, via des réseaux d'échange et d'alliance, expliquent les chercheurs. A côté du collier en or se trouvaient également des petites perles en ambre provenant de la Baltique et une petite agrafe en fer ornée de spécificité de cette fouille est que, très rapidement, les archéologues ont pris conscience de l'importance de leur découverte. Ils ont donc placé une sorte de couvercle au-dessus pour éviter qu'elle soit pillée la nuit. Et choisi le plus souvent possible de prélever en motte », c'est-à -dire d'emporter des masses, radiographiées au scanner 3D haute résolution avant d'être découpées. Une manière de préserver les matériaux organiques, bois, tissus, vannerie et cuirs. Les restes pratiquement indiscernables de la ceinture de cuir permettent après analyse de voir des fils d'argent plats en entrelacs, formant une frise continue aux motifs celtiques caractéristiques. Ils auraient disparu avec des techniques classiques. De même sur le couteau, placé dans un fourreau en cuir, on voit les marques du cuir minéralisé par la corrosion du fer et des motifs d'oiseaux. Les objets sont progressivement analysés par un accélérateur de particules et un microscope électronique à dans la tombe de la dame de Vix en 1963, un vase de 1,60 mètre de diamètre ne contient plus aujourd'hui la moindre trace d'alcool, en raison des techniques de conservation. La présence de vin rouge dans le chaudron de Lavau est un véritable casse-tête. Les Celtes produisaient des boissons à l'hydromel mais pas de clefsVe siècle avant notre ère Le corps d'un prince celte est inhumé, placé dans une chambre funéraire et étendu sur un char à deux roues, paré d'un collier de plus de 500 grammes en or Découverte de la tombe.
Georges Henri Rivière. Voir, c’est comprendreMusée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée MucemL’homme n’est ni un artiste, ni une personnalité connue. Lui rendre hommage n’est pas aisé, conviennent les commissaires de l’exposition Georges Henri Rivière Voir, c’est comprendre » visible au musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée Mucem, à Marseille, jusqu’au mois de mars. Pourtant, l’exercice se révèle passionnant tant Georges Henri Rivière 1897-1985 a bouleversé la muséologie petit film ouvre cette exposition. L’Homme orchestre de Georges Méliès y dévoile un musicien qui se démultiplie à l’envi pour jouer du trombone, violon ou tambour… avant de réintégrer chacun de ses doubles pour disparaître finalement. La séquence, géniale, ne dure guère plus d’une minute. Mais annonce les deux fils rouges de l’exposition la célébration de l’ingéniosité de la culture populaire d’une part et l’éloge d’un visionnaire touche-à -tout de l’autre. Car, homme orchestre, Georges Henri Rivière, le fut assurément. En 1928, celui qui n’a que le bac en poche, est nommé assistant de l’anthropologue et directeur du Musée d’ethnographie du Trocadéro, Paul Rivet. Le jeune homme, ami du poète et ethnologue Michel Leiris, vient d’organiser une exposition vouée aux arts anciens de l’Amérique aux Arts décoratifs. Un succès éclatant. Il y fait montre d’une audace qui le guidera toute sa vie de muséologue. Un sens de l’objet comme nul autre » Il est doté d’un sens de l’objet comme nul autre », souligne Marie-Charlotte Calafat qui partage le commissariat de l’événement avec Germain Viatte. Révolutionnaire, il introduit le texte dans les vitrines, fait disparaître les mannequins poussiéreux et cherche à rendre les objets vivants » en les installant, dans leur utilisation, maintenus par des fils de nylon. Surnommé le magicien des vitrines », Georges Henri Rivière est au fond l’inventeur du musée de société Picasso, Pichet Le Peintre et deux modèles, 1954. Terre cuite. Mucem, Marseille. / Mucem/Yves Inchierman/Succession Picasso 2018 Dans les vitrines sombres et sur les murs sobres du Mucem, s’égaillent coiffes bretonnes, potiche à lait solognote, affiches de Mai 68 ou masques précolombiens… Objets qui proviennent en grande majorité du musée national des arts et traditions populaires ATP que Rivière a fondé ; et dont le Mucem, qui a hérité de ce fonds, est le descendant. Sur 1 200 m², l’accrochage se montre parfois un rien académique et la scénographie bien sage. Ils offrent trente-quatre séquences. Comme autant de points saillants dans la vie de celui qui naît dans un milieu familial complexe rural par sa mère, bourgeois par son père et très influencé par son oncle, comédien formidable, grande figure du cabaret le Chat Noir », note Germain à la culture populaireCet oncle, artiste accompli, apprend à son neveu à regarder les objets avec finesse et le sensibilise à la culture populaire », poursuit le commissaire. Plusieurs œuvres exposées le confirment, comme Le cirque Médrano, bouillonnante et joyeuse toile de Fernand Léger. Tandis que L’œil cacodylate de Picabia qui trônait au-dessus du bar au Bœuf sur le Toit, où Rivière avait ses habitudes signe son goût pour l’avant-garde. Une photo de lui – œillade canaille – avec sa grande amie Joséphine Baker achève de peindre le portrait d’un homme aux multiples facettes, passionné de musique, esthète pointu, qui peu à peu va entrer dans le monde des funéraire, culture Nazca, Pérou, 200 av. – 600 apr. Feuille d’or découpée et repoussée. Don de Georges Henri Rivière en 1930. / Musée du Quai-Branly—Jacques-Chirac, Paris, Dist. RMN-Grand Palais/ atrickGries/Valérie Torre Dès 1937, Georges Henri Rivière jette donc les bases de son musée-laboratoire » des ATP. Une machine à rechercher, machine à conserver, machine à communiquer », synthétise-t-il. Pour ce faire, il applique les principes de l’ethnologie qui l’enthousiasme tant ; la faisant passer d’un monde lointain à un monde proche. Le terrain que va découvrir Rivière, c’est la France. Et le sentiment que, d’un coup, notre pays est en train de vivre une mutation considérable », reprend Marie-Charlotte Calafat. En témoigne la délicieuse séquence filmée, d’une enquêtrice négociant âprement ! l’achat pour 500 francs, d’une cabane de berger à un paysan ; médusé à l’idée que celle-ci finisse dans un musée… C’est une tranche de vie et ça devient un spectacle. Avec Georges Henri Rivière le folklore devient art », sourit la commissaire. Avec le muséologue, l’esthétique ne s’oppose jamais au scientifique. Surtout, il opère un salutaire décloisonnement entre art savant et art populaire. Plus qu’un portrait, c’est une aventure humaine que loue le Mucem. Celle d’un homme qui, derrière l’objet, voyait l’homme.